La wilaya de Tizi Ouzou a consommé, selon un bilan provisoire du Trésor public arrêté au 31/12/2008, pas moins de 17 milliards de dinars dans les différents projets de développement. Selon ce bilan, présenté mardi dernier au wali, ledit montant représente un taux de 34,08%. Le premier responsable de l'exécutif a souligné que le montant consommé est en hausse par rapport à l'année passée où le chiffre définitif était de 14 milliards de dinars, soit une hausse de 3 milliards de dinars qui est appelé à augmenter avec la clôture de la situation le 31 janvier de cette année. Il a également souligné que les crédits alloués s'étalent sur plusieurs années notamment pour les opérations importantes. Les secteurs qui consomment le plus sont ceux du logement et des équipements publics, l'éducation, l'hydraulique et les travaux publics. Notons que pour l'année 2008, le montant global alloué à la wilaya, tous programmes confondus, est de plus de 50,5 milliards de dinars avec 17% de consommés, le reste à consommer est donc de 33 milliards. Sur cette cagnotte, la part des programmes sectoriels de développement (programme normal et complémentaire) est de plus de 45 milliards de dinars avec un taux de consommation de 30,5% pour le programme normal et 39,5 pour le complémentaire. Celle réservée aux Programmes communaux de développement (PCD) est de plus de 4,5 milliards de dinars, dont 1,145 milliard en complémentaire avec des taux de consommation respectifs de 69,61% et 42,37%. Pour ce qui est des opérations inscrites dans le cadre du programme séisme, le montant est de 126 millions dinars. Le taux de consommation est de 25,66%. Il est à noter que pour 2007, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré un taux définitif de 36% avec 14 milliards de dinars consommés, donc une hausse de 300 millions de dinars est enregistrée durant l'année 2008 (qui sera clôturée le 31/01/2009) en matière de consommation de crédits. Ce qui veut dire que la dynamique de développement a connu une légère augmentation. Une cadence qui peut être améliorée si certaines contraintes pour le lancement des projets sont levées et il s'agit particulièrement des problèmes du foncier et des oppositions des propriétaires terriens.