Par ailleurs, quatre clubs, la JSM Béjaïa de Djamel Menad, l'AS Khroub de Liamine Bougherara (évidemment), le NA Hussein Dey de Nour Benzekri et l'USM El-Harrach de Boualem Charef, n'ont pas été affectés par le syndrome du changement. Par contre, des clubs qui nous ont habitués à mieux par le passé, comme l'ASO Chlef qui a passé quatre saisons sous la houlette d'Abdelkader Amrani (avec en prime une coupe d'Algérie, premier titre du club, et des places honorables en championnat qui lui ont ouvert la voie de participer à des joutes africaines) et une saison avec Rachid Belhout est retombée dans ses travers avec déjà un changement cette saison. En effet, après avoir confié la barre technique à l'Algéro-Palestinen Hadj Mansour Saïd, le président Medouar a rectifié le tir en rappelant Amrani qui venait de quitter l'USM Blida. D'ailleurs, ils sont quatre coachs à avoir déjà goûté au banc de deux clubs depuis le début de la saison : Ifticène, passant de la JS Kabylie à l'USM Annaba qu'a quittée Belhout pour le nouveau promu le MC El-Eulma, Amrani de l'USM Blida à l'ASO Chlef et tout dernièrement Mouassa du MSP Batna à l'USM Alger. En plus de ce phénomène de papillonner d'un club à un autre, de plus en plus fréquent chez nous, il y a celui du va-et-vient dans le même club. C'est le cas de Mohamed Henkouche qui, en l'espace de moins d'une année, est venu trois fois et reparti à deux reprises, d'abord sous le règne de Khalem au départ de la saison 2007/2008, puis avec l'avènement de Kerbadj durant l'intersaison. Henkouche claquera la porte du Chabab au soir d'une défaite à domicile face à l'USMB pour aller faire une pige au WA Boufarik avant de revenir de nouveau du côté de Laâqiba.