Il doit vivre très mal la venue de Hocine Achiou, lui qui voulait à tout prix devenir le patron du milieu de la JS Kabylie. Jeudi, à El-Eulma, Tayeb Berramla a pété les plombs et explosé de rage lorsque, à dix minutes de la fin, son coach Jean-Christian Lang lui demanda de rejoindre le banc des remplaçants pour laisser sa place à Boukria. Au départ, l'Oranais manifeste son désaccord et demande des explications à son entraîneur tout en affichant sa déception, avant de se résigner, la mort dans l'âme, à quitter le terrain en se dirigeant directement vers les vestiaires sans prendre la peine de saluer son coéquipier. L'attitude de Berramla a créé un climat pesant au sein des vestiaires au point de pousser Mahrez, l'entraîneur des gardiens, à intervenir pour le consoler et tenter de le calmer. En vain. Berramla fait la tête et se met à l'écart du groupe, confirmant par là qu'entre lui et Lang, le courant ne passe vraiment plus. Et cela ne date pas de jeudi, puisqu'il faut remonter au match retour de coupe de l'Unaf contre les FAR de Rabat où le joueur n'avait pas accepté de rester sur le banc des remplaçants, allant même jusqu'à menacer de quitter la JSK au dernier mercato. Il a fallu que le président Hannachi intervienne pour que les choses rentrent dans l'ordre. Puis rebelote lors du match de Coupe d'Algérie contre l'ASO Chlef où Berramla entre dans une colère bleue pour n'avoir pas été convoqué pour ce rendez-vous. Une chose est certaine, l'ex-Asémiste broie du noir et a du mal à accepter les décisions de son entraîneur qui, lui, ne semble pas en faire cas ni vouloir polémiquer. Lang préfère que son joueur se concentre sur son travail à l'entraînement et agisse en professionnel s'il veut conserver sa place dans l'équipe.