Assurance n Jeudi, le ministre a déclaré que les négociations pour l'adhésion de notre pays à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) «avançaient très bien». Au début de cette année, le ministre du Commerce avait déclaré que l'Algérie n'allait pas céder aux exigences de certains membres de l'organisation. Alors, que s'est-il passé réellement ? «A propos de l'OMC, j'avoue parfois qu'on est gêné et partagé : doit-on ne rien dire ou doit-on tout dévoiler, ou encore devrait-on se dérober… mais tout simplement sachez une chose : cela ne fait pas longtemps que j'ai dit des choses nouvelles : j'avais expliqué que les requêtes qui nous gênent aujourd'hui et sur lesquelles nous avons décidé de ne pas céder sont les suivantes. D'abord, il y a la requête relative au prix du gaz interne. La seconde a, elle, trait à la réouverture de l'importation des véhicules d'occasion à laquelle l'Algérie a dit non. Et troisième requête : la demande qui a été envoyée nous enjoignant d'instaurer la TVA sur les produits agricoles nationaux et la taxe sur les produits de luxe importés.» Ce sont les questions essentielles qui sont encore en suspens, entre nous et certains pays membres de l'OMC, essentiellement l'Union européenne d'un côté et les Etats-Unis de l'autre.» Par rapport à l'adhésion de notre pays à l'OMC, il a été remarqué ces derniers temps que l'Algérie accélère le processus (d'adhésion) à des zones, notamment la zone de libre-échange en négociation, et l'accord préférentiel avec la Tunisie : cette démarche n'est-elle pas un signal fort à l'endroit de l'OMC pour lui dire que l'Algérie peut gagner et tirer profit des autres zones autres que l'OMC ? «Effectivement, tout simplement c'est pour dire que la décision ou l'option de l'Algérie d'intégrer le monde économique et commercial est une politique irréversible. Nous sommes en négociations avec la zone de libre-échange et avons signé un accord préférentiel avec la Tunisie et nous allons ouvrir prochainement un autre chantier avec la Turquie. Tout simplement, avec tous ces chantiers nous sommes encore très en retard par rapport aux pays limitrophes, que ce soit en matière d'accords commerciaux préférentiels ou de zone de libre-échange.