Résumé de la 63e partie n Sarah s'est rendue chez Toufik. Elle lui parle de Riadh, qui est son demi-frère, mais il refuse de le reconnaître. Tu ne veux pas reconnaître que Karima est ta mère ? — Oui… — Mais Riadh, c'est ton frère ? — Non… — Ton demi-frère ? — Non, non… — Même pas ton demi-frère ? — Je te dis que non ! — Alors, tu ne veux pas faire les analyses, voir si tu es compatible avec lui ? — Ah quoi bon, puisque toi, qui es sa cousine, tu n'es pas compatible ? — Tu ne veux même pas essayer ? — Puisque je te dis que ce n'est pas nécessaire… Sarah étouffe un sanglot. — Tu ne veux même pas faire ça par humanité, par charité musulmane ? Le jeune homme hausse les épaules. — Et par amour pour moi ? Il la regarde. — Tu sais bien que je ferai tout pour toi… Tu sais bien que je t'aime ! Mais ne me demande pas de faire ce que je n'ai pas la force de faire ! — Et tu dis m'aimer ? — Tu en doutes ? — Oui, j'en doute ! Et moi, je te le dis, je te hais… et je te haïrai toute ma vie ! A ce moment-là, la porte s'ouvre. C'est Bahia, la mère adoptive de Toufik. Elle apporte un plateau de gâteaux et de rafraîchissements. Mais Sarah, aveuglée par la colère lui lance : «Je ne veux plus te voir ! plus jamais !» Elle se lève et se dirige vers la porte. Bahia est estomaquée. — Voyons, voyons, que s'est-il passé ? Mais Sarah quitte la chambre. Bahia pose son plateau. — Qu'est-ce qu'elle a ? — Elle m'a parlé de son frère, de sa mère… Toufik, apparemment, ne veut pas parler de cela. — Je sais, dit Bahia… — Elle est en colère… j'ai peur qu'elle ne commette une bêtise ! — Alors, il faut la rattraper et vous expliquer ! Bahia sort, suivie par Toufik. — C'est un malentendu, dit Toufik. — Il faut arranger les choses tout de suite ! (à suivre...)