Résumé de la 64e partie n Sarah tente de convaincre Toufik que la vie de Riadh dépend de lui. Mais il refuse de le reconnaître. La jeune fille le quitte, en colère. Le docteur Djaâfar l'aperçoit, descendant quatre à quatre l'escalier. — Oh là, jeune fille, où vas-tu ainsi… Sarah s'arrête. — excusez-moi, docteur… Il comprend, à son air, que l'entrevue avec Toufik, s'est mal passée. — ça s'est mal passé, n'est-ce pas ? — il refuse de reconnaître Riadh, comme son frère ! — il est bouleversé, en ce moment. Bahia et Toufik arrivent. Sarah veut sortir. — excusez-moi, docteur, je dois rentrer… maman m'attend ! Elle va vers la sortie. — arrête ! crie Bahia. Sarah a la main sur la poignée de la porte. — voyons, tu ne vas pas partir comme ça… Sarah se retourne. — je vous remercie pour votre sollicitude… maman et mon frère m'attendent ! Elle regarde Toufik en prononçant «mon frère». — nous n'avons pas tout dit ! Sarah retire sa main de la poignée de la porte. — tu ne veux pas t'asseoir ? demande Bahia, d'une voix douce. Mais Sarah ne s'assoit pas. — Toufik a quelque chose à te dire. La jeune fille le regarde. Toufik est très embarrassé. — voilà… Mais il ne continue pas. — vas-y, dit sa mère. — vas-y, dit son père. — voilà… je veux bien me soumettre aux tests… mais c'est pour toi que je le ferai ! — je n'ai pas besoin de moelle, moi… — alors, c'est pour ton frère… — c'est aussi ton frère ! — non, c'est ton frère… Tu le connais mieux que moi, tu l'aimes aussi… — Ah oui, pour ça, tu peux le dire, je donnerai ma vie pour lui ! Djaâfar, qui est heureux que les choses prennent cette allure, se frotte les mains. — alors, c'est parfait ! Bahia va vers Sarah et la prend par la main. — tu es contente ? Pour toute réponse, la jeune fille éclate en larmes. Bahia, prise d'une grande tendresse, la prend dans ses bras. (à suivre...)