Correction n Le premier responsable technique du club de la ville des Zianides est serein malgré une qualification face à un autre représentant de l'élite. Bouali exhorte ses poulains à laisser de côté l'euphorie et à reprendre le travail pour bien continuer en championnat. InfoSoir : Tout d'abord nos félicitations pour cette qualification en Coupe d'Algérie face à un autre club de l'élite... Fouad Bouali : Merci beaucoup et cela nous encourage à faire mieux, mais disons que nous nous attendions à cette réaction de la part de nos joueurs qui voulaient tant cette qualification surtout qu'ils se sont préparés pour cet objectif. Je crois que mes poulains ont encore prouvé que le Widad est un spécialiste de la Coupe et en y goûtant, ils en veulent encore plus et c'est légitime, pourvu que cela continue. Il paraît que la ville n'a pas connu le sommeil après le match ? Bien sûr, comme toute ville sportive, Tlemcen a fêté la qualification de son équipe et a vécu l'événement comme il se doit. Il y a eu une journée d'euphorie et c'est ce qui fait la beauté de cette compétition surtout que le match a été l'événement une semaine durant. Toutefois, il faut passer au travail car il y a beaucoup à faire sachant que le championnat nous attend et reste notre principal objectif. Ne croyez-vous pas que vos joueurs ont joué avec une certaine hargne et que la revanche était leur mot d'ordre ? Je ne suis pas d'accord sur cette hypothèse pour la simple raison que cela va à l'encontre des principes du club. Nous n'avons jamais joué face à une équipe pour déterrer des problèmes personnels. Au contraire, la revanche, comme avancé par certains, pourrait être nuisible à la concentration du groupe et nous n'avons pas cessé de le répéter à nos joueurs qui se sont comportés en professionnels. Nous avons su gérer la partie et nous avons mérité la victoire, un point c'est tout. Maintenant, parlons de championnat... J'espère que nous resterons sur cette lancée et que cette dynamique sera maintenue jusqu'à la dernière journée car c'est très important durant cette phase. Je crois que le championnat deviendra de plus en plus serré et étant les leaders, nous serons ciblés, alors à nous de faire preuve de vigilance et surtout de sérénité. La symbiose anciens-nouveaux marche comme sur des roulettes au WAT, quel en est le secret ? Je crois qu'au WAT, tout le monde s'y met et c'est la condition principale que nous avons posée à l'intersaison. L'effectif est assez équilibré et chacun défend comme il le peut les couleurs du club et c'est ce qui nous rend assez forts. Quant à la symbiose, il ne faut pas oublier que les anciens joueurs du WAT qui ne manquent pas de qualités morales et techniques ont su ramener la stabilité et une qualité de jeu dans l'équipe alors que les jeunes aux qualités techniques indéniables, ont ramené, eux, leur fougue. Comme vous l'aviez prédit en début de saison, le jeune Ghazali ne cesse de briller ... Je l'ai toujours dit, ce jeune joueur est pétri de qualités, mais il doit travailler car le chemin est encore long pour progresser et faire encore mieux. Il y en a d'autres – au nombre de 7 – qui sont intégrés en équipe fanion et qui, je l'espère, feront de même que Ghazali à l'avenir. A quoi attribuez-vous votre réussite ? Je crois que j'aime mon travail que j'essaie de faire de la meilleure façon qui soit sans tricherie aucune. Enfin, j'essaie d'inculquer les meilleures valeurs et idées à mes joueurs. En conclusion, le travail que je fais n'a jamais été pour plaire aux autres car je me dois de me satisfaire d'abord avant toute autre chose et à partir de là, je me corrige à chaque occasion car je suis loin d'être parfait. C'est dans cet optique que je mets mes idées en pratique. Le WAT semble courir deux lièvres à la fois, un commentaire ? L'objectif principal que nous avons tracé est celui de revenir parmi l'élite ; quant à la Coupe, ce sont les joueurs qui la veulent à tout prix et c'est leur droit.