Résumé de la 82e partie n Riadh et Toufik se rencontrent enfin. Toufik, d'abord intimidé, se laisse gagner par Riadh qui lui témoigne des marques d'une profonde affection. nous l'avons fatigué, dit Bahia. — non, non, restez encore, dit Riadh. — je te promets de revenir ! — nous nous reverrons… nous ferons du sport ensemble ! — tu es sportif ? — oui, mais avant ma maladie ! Toufik sourit. — tu guériras, et nous ferons du sport ensemble ! Bahia s'apprête à prendre congé quand Karima entre. Sarah et Riadh la regardent, stupéfaits. Elle n'a pas pu résister au désir de voir son fils ! — bonjour, dit-elle. Bahia comprend qu'il s'agit de la maîtresse de maison. — bonjour, dit-elle. — veuillez m'excuser pour cet accueil… — je comprends, dit Bahia. Toufik, lui, ne détache pas les yeux d'elle. Karima le regarde. Ses yeux se remplissent de larmes. — pardon… Toufik baisse les yeux. — pardon, je ne voulais pas t'abandonner ! Le jeune homme ne dit rien. — je voulais te garder, mais mes parents ont refusé… J'ai passé toute une nuit à te regarder, pour m'imprégner de ton imagine… quand on est venu te chercher, on t'a arraché à moi… — maman, pleure Riadh. — j'ai souffert… il m'a fallu des mois pour accepter la séparation… Elle s'essuie les yeux. — ah, combien j'ai pensé à toi ! Bahia hoche la tête. — je t'ai vue à l'hôpital… mais très rapidement… et tu étais désespérée ! Karima continue à s'adresser à Toufik. — maman m'a dit qu'on te confiait à une famille riche, que tu serais heureux… Elle voulait que je refasse ma vie ! Elle tend la main vers Toufik. Celui-ci recule. — tu l'as refaite, ta vie ! — j'ai toujours pensé à toi, je suis ta mère. Toufik va vers Bahia, il la prend dans ses bras et l'embrasse à l'étouffer. — ma mère, c'est toi… — voyons, Toufik, mon chéri ! — maman, c'est toi que j'aime ! Il se retourne vers Toufik. — toi, nous nous reverrons, nous sommes frères et nous sommes faits pour nous entendre ! (à suivre...)