Résumé de la 10e partie n On a averti Lila que Tahar, auquel elle est fiancée, est un coureur de jupons et un escroc. Mais aveuglée par l'amour, elle a refusé d'entendre raison. Elle a fini par s'endormir. Mais après les souvenirs, ce sont les rêves qui la tourmentent. Elle finit par se réveiller. Elle regarde l'heure. Il est cinq heures. Elle peut encore dormir une heure ou une heure et demie, mais elle a déjà perdu sommeil. Et l'image de Tahar l'assaille de nouveau. «Tu dois m'épouser !» Et comme il continue à lui donner des réponses évasives, le père est allé le voir et a posé ses conditions. «nous ne pouvons plus attendre. Cette histoire n'a que trop duré : ou tu l'épouses ou tu la laisses tranquille.» Il n'a pas revu Lila pendant quelques jours. La jeune femme s'est inquiétée, mais sa mère l'a rassurée : «cela va le secouer, il va enfin accepter !» Mais c'est une lettre de Tahar qui lui est parvenue, quelque temps après… Elle ferme les yeux. Cette lettre… Elle essaye de chasser toutes ces images de ses pensées, mais elles reviennent plus fortes. Cette lettre, elle l'a gardée. Elle hésite, puis elle se lève, une torche électrique à la main. Elle va au salon et tire un vieux dictionnaire, placé dans un coin. Elle l'ouvre et retire une feuille jaunie. Elle la déplie. «ma chère Lila...» Ces mots, elle les a lus cent fois. Elle croyait Tahar sincère quand il les lui disait, mais depuis, elle s'est rendu compte de toute son hypocrisie. «tes parents veulent me forcer à t'épouser, mais je ne peux pas. En réalité, je n'ai pas l'intention de me marier à cause des responsabilités que cela implique. Ma situation est devenue insupportable, c'est pourquoi, j'ai décidé de me séparer de toi ! Prends ta route et je prendrai la mienne !» Sa main s'est mise à trembler. Elle replie la lettre et la met en place. Elle éteint sa torche et reste dans le noir. Ce jour-là, elle avait pleuré, elle avait même pensé à se donner la mort. mais, heureusement, sa mère était là pour la réconforter. Son père a mal accusé le coup. Il a fait une dépression et, depuis, sa santé n'a cessé de se dégrader. Quand il est mort, deux années après, Lila n'a cessé de répéter : «c'est ma faute !» C'est depuis ce jour-là qu'elle a commencé à haïr les hommes et à les fuir. Elle a habité avec sa mère dans le logement social que son père lui avait procuré. Cet épisode sombre de sa vie, elle croyait l'avoir chassé de sa mémoire, mais le voilà qui ressurgit, avec violence. Il lui appartient de refermer la parenthèse, mais une nouvelle passion vient de s'emparer d'elle : la vengeance. (à suivre...)