Résumé de la 9e partie n Les souvenirs taraudent Lila. En dépit de toutes les facilités qui lui étaient offertes, Tahar n'a cessé de repousser son mariage avec elle. Les difficultés ne cessaient de s'accumuler, mais elle était toujours aveuglée par l'amour. C'est qu'elle l'aimait vraiment et elle ne pensait qu'à une chose : faire sa vie avec lui. Ses parents ont tenté de lui ouvrir les yeux. «c'est un homme sans scrupules, tu devrais renoncer à lui !» Mais elle l'a défendu, elle a même menacé de quitter la maison, si on la séparait de lui. A cause de lui, elle s'est brouillée avec ses deux frères qui ne voulaient pas du tout d'un beau-frère escroc (ils disaient même qu'il trempait dans un trafic de drogue), mais elle leur a résisté. Elle a résisté à tout le monde, pourvu qu'on ne la sépare pas de son bien-aimé ! Tahar profitait de chacune de ses faiblesses. Il est allé jusqu'à la séduire. Elle a beaucoup pleuré sur son honneur perdu, mais il l'a rassurée. «Ne sommes-nous pas fiancés ? N'allons-nous pas nous marier ?» Mais le mariage tardait… Sa mère s'étant rendu compte qu'elle avait cédé à ses avances, lui a fait des reproches et elle a exigé qu'il l'épouse. «s'il ne le fait pas, je vais tout dire à ton père et à tes frères !» Lila a rapporté ces propos à Tahar, qui a piqué une colère. — ta mère n'a pas à me dicter ma conduite ! Elle s'est mise à pleurer. — je croyais que tu m'aimais… — bien sûr que je t'aime, mais je t'épouserai quand je le voudrai ! Il n'était plus question d'attendre l'automne et le «frère émigré» qui doit rentrer au pays. Maintenant il faut attendre sa décision. Les parents insistent. Le père exige. — tu dois l'épouser ! Tahar finit par avancer une date. Mais quelques jours après, il se dérobe. — il faut attendre encore un peu. C'est alors qu'une connaissance de zohra l'informe qu'elle a vu Tahar avec une autre femme. Elle lui dit aussi qu'il a la réputation d'un coureur de jupons et qu'il escroque les filles qu'il fréquente. Lila n'arrive pas à trouver le sommeil… Elle se rappelle sa colère ce jour-là. «ton amie est une menteuse ! Elle veut me séparer de Tahar ! — elle m'a présenté des filles qu'il a fréquentées ! — et tu l'as crue ? — oui… tu dois renoncer à lui ! — je ne renoncerai jamais à lui… je l'aime !» Elle le croyait innocent… Surtout, elle l'aimait. «Nous devrons nous marier !» A chaque fois qu'elle lui posait la question, il répondait. — bientôt… Mais il ne se décidait pas ! (à suivre...)