Chiffre n «Cela représente trois fois plus que le nombre de diplômés formés annuellement jusque-là, soit 5 000», a précisé le ministre de la Poste. Les pouvoirs publics accordent un intérêt particulier à la formation de cadres compétents dans le domaine de l'informatique. Le nombre de diplômés universitaires dans cette filière sera d'ailleurs revu sensiblement à la hausse dès cette année. «Il atteindra les 15 000 ingénieurs par an lors du quinquennat 2009-2013», a révélé, hier, dimanche, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, lors d'une visite d'inspection qu'il a effectuée dans la wilaya d'Adrar. Cela «représente trois fois plus que le nombre de diplômés formés annuellement jusque-là, soit 5 000», a précisé le ministre, tout en insistant sur la nécessité de s'adapter aux progrès technologiques. Sur ce registre, il a relevé que le développement rapide des technologies de communication au niveau mondial «ne constitue pas et ne constituera guère un handicap pour les cadres algériens» pour peu que «la recherche de moyens d'accroître les capacités continue». Au passage, M. Bessalah a salué les responsables d'Algérie Télécom qui organisent régulièrement des sessions de formation au profit des cadres et des travailleurs de leur entreprise «pour leur permettre d'être toujours au diapason du monde de l'informatique». Sur un autre plan, le ministre a recommandé la numérisation de tous les équipements relevant de son secteur «afin d'éviter les interruptions liées aux intempéries». De même, il a souligné que les bureaux de poste ne doivent plus être des «centres de retrait des salaires». «Ils sont appelés à jouer un rôle plus important dans l'utilisation du multimédia», a-t-il fait remarquer. Abordant le volet relatif à l'évolution des technologies de l'information et de la communication dans notre pays, M. Bessalah a affirmé que des progrès ont été réalisés dans le domaine de l'Internet «en termes de nombre d'abonnés et de qualité de service». Cependant, les prestations téléphoniques «souffrent encore de lacunes», a-t-il constaté.