Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, a affirmé, jeudi à Alger, que les étudiants algériens diplômés de l'Institut de recherches et d'études arabes (IREA) obéissent, à l'instar de leurs pairs, aux mêmes conditions et mesures établies par l'Unesco, en matière d'équivalence des diplômes universitaires de post-graduation. Répondant à une question d'un membre du Conseil de la Nation sur l'annulation ou non de la décision ministérielle de non- équivalence des diplômes de cet institut, le ministre a précisé que les étudiants diplômés de cet institut obéissent, à l'instar de leurs pairs, aux conditions et aux mesures établies par l'Unesco, en matière d'équivalence des diplômes universitaires de post-graduation. Après avoir souligné que "le poste budgétaire pour chaque diplômé de cet institut n'a été ni touché, ni modifié", le ministre a affirmé que la question de l'équivalence obéit à des conventions bilatérales et multilatérales, signées après examen du système d'enseignement, des cursus scolaires et des conditions d'accession à ces établissements sur la base des filières et spécialités ainsi que la nature des diplômes universitaires remis, en se référant à un ensemble de normes établies par l'Unesco. Lors de cette plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation, M. Harraoubia a affirmé que l'équivalence des diplômes universitaires des rangs magister et doctorat aux diplômes nationaux n'est pas systématique mais revêt une importance particulière et nécessite un examen du cas par cas, car étant étroitement liée à la préservation des degrés scientifiques et des diplômes de l'académie nationale. ''Cet examen ne se limite pas, selon les explications du ministre, à scruter le cursus des diplômes, objet de l'équivalence seulement, mais s'étend à examiner les acquis scientifiques cumulés depuis le début des études, notamment le baccalauréat et les résultats obtenus en graduation", a estimé M. Harraoubia. Concernant les études de post-graduation en Algérie, le ministre a mis l'accent sur l'ouverture de 65 000 postes de formation, en sus de l'accession d'un nombre d'étudiants aux écoles doctorales. L'ouverture d'études post-graduation et d'écoles doctorales au niveau des établissements universitaires obéit à une mise à niveau annuelle, à travers la garantie de capacités d'encadrement pédagogique de qualité et des moyens pédagogiques mobilisés et du potentiel documentaire disponible, outre l'établissement d'un climat propice à la recherche. L'accession à cette formation nécessite la réussite à un concours national, organisé annuellement pour sélectionner les plus méritants. Ouzna Mesroua