Résumé de la 3e partie n Les belles-sœurs de Zahra ont enfin trouvé un moyen de se débarrasser d'elle. Conseillée par la vieille Settout, elles lui font avaler un œuf de serpent. Les jours passent. Zahra se plaint de douleurs au ventre et, les belles-sœurs, en secret, se disent : «C'est le serpent qui est en train de croître !» En effet, l'œuf a éclos et le serpent qui en est sorti grandit. La pauvre Zahra s'effraye, en voyant son ventre s'arrondir. Elle sait qu'elle n'a commis aucune forfaiture, mais elle redoute la réaction de ses frères. Ces derniers finissent par remarquer son ventre. Ils interrogent leur épouse. — notre sœur a-t-elle l'habitude de quitter la maison ? — bien sûr, elle le fait tous les jours ! — où pourrait-elle se rendre ? — nul ne le sait ! Les frères se consultent. — notre sœur sort à notre insu ! — croyez-vous qu'elle nous trompe ? — et si on l'obligeait à passer aux aveux ? — elle n'avouera rien… — son ventre ne cesse de s'arrondir ! Le plus jeune, le préféré de Zahra, dit. — j'ai trouvé un moyen pour la démasquer. L'après-midi, alors qu'elle prend le frais, sur la margelle d'un puits, le frère s'approche. — petite sœur, te rappelles-tu, autrefois, quand tu me prenais sur tes genoux et que tu m'épouillais ? La sœur sourit. — tu te rappelles cela ? — oui, et j'avoue que j'ai bien envie que tu m'épouilles de nouveau ! Elle sourit encore. — viens mon frère ! Il s'assoit près d'elle, place sa tête sur son ventre et Zahra se met à l'épouiller. Or, cette séance d'épouillage n'était qu'une ruse pour permettre au jeune homme de placer sa tête sur le ventre de sa sœur. Or, le ventre bouge, comme si un bébé s'y trouvait. Le frère, très pâle se lève. — où vas-tu ? demande Zahra, je n'ai pas fini ! — je dois voir mes frères ! Il court voir ses frères et leur dit. — il n'y a pas de doute, notre sœur est enceinte ! — comment peux-tu être aussi catégorique ? — j'ai senti l'enfant bouger dans son ventre. Les frères gardent, un moment, le silence. Puis l'aîné prend la parole. — elle nous a trompés ! Nous devons la punir ! — oui, disent les autres, il faut la punir ! (à suivre...)