Résumé de la 2e partie n Zahra est autant adorée par ses sept frères qu'elle est détestée par leurs épouses. Celles-ci tentent, en vain, de lui nuire. Les belles sœurs se réunissent de nouveau. — Nous avons tout fait pour la faire déprécier de ses frères mais ceux-ci l'aiment toujours et lui trouvent, à chaque fois, des excuses ! — Un jour, s'il lui plaît, elle pourrait demander à ses frères de nous répudier ! C'était la haine qui les faisait parler : Zahra était trop bonne pour nuire aux autres, elle ne faisait qu'aimer ses frères et ils lui rendaient son amour. Les belles-sœurs, après avoir tendu d'autres pièges à Zahra, finissent par s'avouer vaincues. Elles ne feraient pas changer d'opinions à leur mari qui, au demeurant, se sont mis à se méfier de leurs femmes. — Nous avons épuisé nos ruses, dit l'une des belles-sœurs, et si on s'adressait à Settout ? Elle a plus d'un tour dans son sac, elle saura perdre Zahra. Un jour, profitant de l'absence de leurs époux, elles vont voir Settout, une vieille femme, rusée et malfaisante. Mère Settout, nous voulons perdre notre belle-sœur qui nous vole l'affection de nos époux ! — Vous voulez la faire mourir ? — Non, non, nos maris nous soupçonneraient aussitôt. Nous voulons un moyen qui nous mette à l'abri de tout soupçon ! Settout réfléchit. — Je crois que j'ai trouvé un moyen… — Débarrasse-nous d'elle, nous te donnerons tout ce que tu voudras ! Elle prend un tout petit œuf et le leur remet. — Faites-lui absorber cet œuf, en prenant soin qu'elle l'avale sans briser la coquille. Les belles-sœurs sourient. — Tu crois que cet œuf nous aidera à nous débarrasser d'elle ! — Oui… Cet œuf est un œuf de serpent qui ne tardera pas à éclore. Son ventre va enfler et ses frères vont croire qu'elle est enceinte ! Les belles-sœurs s'écrient. — C'est, en effet, un excellent moyen de nous débarrasser d'elle ! — Nos époux n'accepteront jamais que leur sœur bafoue de la sorte leur honneur ! — Ils la tueront à coup sûr ! — Et personne ne nous soupçonnera ! Elles prennent l'œuf, payent Settout et rentrent chez elles. Elles se montrent très affectueuses avec Zahra, lui préparent un bouillon et, au moment de le lui servir, y glissent l'œuf. — Mange, tu prendras des forces. Zahra croit que ses belles-sœurs ont changé de comportement à son égard et qu'elles ont compris qu'elle n'est pas leur ennemie. Elle en est heureuse. Les frères remarquent aussi les changements et, eux aussi, sont heureux. — Nos femmes s'entendent bien avec notre sœur ! (à suivre...)