Résumé de la 11e partie n Nadir est satisfait. Maintenant qu'il est sûr d'épouser Malika, il se sent revivre. Il informe ses parents et annonce son mariage pour l'été prochain. Les semaines suivantes, ils se voient très peu. Nadir est, en effet, sur le point de soutenir son mastère. Il passe son temps à la bibliothèque, puis à rédiger son mémoire. Il soutient avec succès son mastère, en présence de la jeune fille et de ses parents venus l'encourager. Ils l'invitent à dîner et fêtent ensemble l'événement. Quelques jours après, les parents de Malika organisent les fiançailles. C'est une cérémonie symbolique à laquelle n'assistent que quelques amis et un imam, dépêché pour réciter la Fatiha. Les parents de la jeune femme ont tenu à ce que la main de leur fille soit accordée dans le respect des traditions. Il est décidé que le mariage civil sera célébré en France. Quant à la noce, elle se déroulera quelques jours après, mais en Algérie. — papa y assistera, dit Malika. — et ta mère ? — je ne pense pas qu'elle vienne… — Mais pourquoi ? — elle viendra plus tard… La jeune femme ajoute. — il faut bien que quelqu'un garde la maison ! Il trouve cette raison curieuse, mais il n'insiste pas. Après tout, sa belle-mère est libre d'agir comme bon lui semble. Un mois avant la date du mariage, Nadir entre au pays pour régler quelques affaires et préparer la noce. Il veut aussi annoncer son mariage à la famille. Ni ses oncles ni leur femme, qui vivent sous le même toit que lui, ne sont au courant. C'est l'oncle Zoubir qui vient le chercher à l'aéroport. Il regarde son neveu avec satisfaction. — tu as grossi, Nadir ! — tu trouves, mon oncle ? — oui, la dernière fois que je t'ai vu, à l'Aïd, tu étais plutôt maigrichon… Le jeune homme sourit. — j'ai moins de travail. — c'est vrai, tu as soutenu ton mastère… Mon vieux, c'est maintenant le grand retour ! Il regarde son neveu, avec méfiance. — dis donc, tu ne vas pas retourner en France ? — si, mon oncle ! L'oncle arrête de conduire. — quoi, tu retournes… — pas définitivement mon oncle ! — je comprends, tu vas régler des petites affaires… — oui mon oncle. Il ne veut pas lui dire qu'il ira chercher sa fiancée. Il attendra que la famille soit réunie pour l'annoncer. — tu es un brave garçon. mon défunt frère aurait été content… Mais nous sommes là pour être heureux avec toi ! (à suivre...)