Résumé de la 10e partie n Malika a su défendre Nadir : après avoir hésité à lui accorder sa main, ses parents acceptent finalement. Dès qu'il retourne dans sa chambre, le jeune homme appelle sa sœur, Nadia. La jeune femme comprend, au son de la voix de son frère, qu'il est heureux. — toi, tu as atteint ton but ! Nadir feint d'ignorer de quoi elle parle. — je ne comprends pas ! — ne fais pas semblant… On t'a accordé la main de ta copine ! — Malika ? — oui, Malika ! Nadir jubile. — oui, petite sœur, ses parents m'accordent sa main ! Ça n'a pas été facile, mais elle est arrivée à les convaincre ! Nadia a un doute. — dis, tu ne vas pas rester là-bas ! — non, bien sûr ! — ah, ça me rassure… Dis-moi, les fiançailles, le mariage, c'est pour quand ? — après ma soutenance, le mariage sera juste après, l'été prochain… On se mariera ici ! Nadia est déçue. — quoi ! Maman qui attendait avec impatience que tu te maries…C'est un coup qu'elle ne supportera pas ! Nadir la rassure. — mais nous ferons une grande fête, une fois rentrés au pays ! — attends, dit Nadia, je te passe maman. Il donne toutes les explications à sa mère. — ne t'inquiète pas, nous ferons une grande fête. — dès à présent, nous allons la préparer ! Il rit. — tu ne changeras pas maman… Sa deuxième sœur, Yacina, lui parle aussi. — je connais quelqu'un qui fera une maladie en apprenant la nouvelle ! — qui ? demande Nadir. — Souad, la fille de la cousine Djazia. Nadir fait semblant de se fâcher. — qu'a-t-elle à voir avec moi, celle-là ? — quoi, tu ignores qu'elle a le béguin pour toi ! — assez, si tu continues à me parler d'elle, je resterai en France ! — non, non, grand frère, reviens-nous vite ! Nadir est satisfait. Maintenant qu'il est sûr d'épouser Malika, il se sent revivre. Mais il sait aussi que les premiers temps au pays pour cette fille d'émigrés – qui n'est jamais rentrée au pays – ne seront pas faciles. Elle lui a pourtant bien dit qu'elle s'adapterait. D'ailleurs elle n'a pas de raison de s'inquiéter car tout le monde, au pays, l'aimera (à suivre...)