Tizi Ouzou l A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (03 mai), les autorités locales, à leur tête le wali El-Hocine Mazouz et le président de l'APW Mohand Kherbane ont organisé une réception pour les journalistes. Après un déjeuner convivial, le wali a écouté les représentants de la presse qui ont exposé leurs préoccupations, les mêmes depuis des années. Il s'agit de la maison de la presse qui n'arrive pas à voir le jour faute de terrain pour recevoir le projet. Il faut dire que le foncier a été tellement bradé dans la wilaya que l'administration peine à dégager des poches de foncier pour les équipements d'utilité publique. Il y a eu également l'accès à l'information, même si depuis l'installation de M. Mazouz à la tête de la wilaya, beaucoup a été fait et une nette amélioration a été enregistrée et l'administration communique beaucoup mieux avec la presse. Quant au problème du mémorial dédié aux journalistes victimes du terrorisme, il reste toujours posé. Faute d'entretien, ce dernier est devenu une insulte à la presse et à la mémoire de ceux auxquels il est dédié. Le wali qui n'a pas pu s'empêcher de revenir sur les problèmes qui entravent le développement de la wilaya qui a ses particularités inextricables dont la rareté du foncier relevant du domaine public et qui constitue sa préoccupation majeure, a affiché sa disponibilité à œuvrer pour l'amélioration des conditions de travail des journalistes à travers plus d'accès à l'information. Quant à la maison de la presse, sa concrétisation reste tributaire de la disponibilité du terrain. Le président de l'APW a promis que l'assemblée qu'il préside sera partie prenante et contribuera à ce projet.