Résumé de la 16e partie n Le deuxième prétendant réalise également l'épreuve que lui impose le roi. Mais à lui, non plus, il n'accorde pas la main de sa fille. Un troisième prétendant se présente. — Je veux épouser ta fille ! Le roi a un sourire ironique. — Je veux bien t'accorder la main de ma fille, mais pour cela, tu dois accomplir une tâche ! — Je ferai tout ce que tu voudras ! — Alors, je veux que tu te rendes dans la forêt des ogres et que tu me ramènes, dans une outre, du lait d'ogresse ! — Mais elle me dévorerait ! — C'est mon exigence ! Comme les autres prétendants, le prince a entendu parler de l'homme intelligent. Il va donc le voir et lui expose son problème. — Je veux bien t'aider, mais à condition que tu coupes ton oreille et que tu me la donnes ! — J'accepte. Il coupe son oreille et la donne à l'homme. — Voilà, lui dit-il, tu te rends dans la forêt des ogres, de bonne heure, alors que les ogres dorment encore. Tu trouveras une ogresse d'une grande saleté. Tu la peigneras, tu lui laveras le visage, tu lui épileras les sourcils et tu mettras un miroir devant elle. Quand elle se réveillera, elle se verra et s'écriera : à celui qui m'a rendue belle, je ferai tout ce qu'il exigera de moi ! Le prince se rend dans la forêt où vivent les ogres. Il repère une ogresse qui dort encore. Il la peigne, lui lave le visage et lui épile les sourcils, puis il place devant elle un miroir. L'ogresse se réveille peu après, elle se regarde dans le miroir et s'exclame : — A celui qui m'a rendue belle, je ferai tout ce qu'il voudra. Le prince sort de sa cachette. — C'est moi, je voudrai que tu me remplisses cette outre de ton lait ! L'ogresse grogne. — Un fils d'homme, je t'aurai bien mangé, mais une promesse est une promesse ! Elle prend l'outre, la remplit de lait et la remet au prince. Celui-ci va aussitôt la remettre au roi. Le roi est perplexe. Trois prétendants se sont présentés, il a imposé à chacun d'eux une épreuve impossible, et tous l'ont réussie. A qui accordera-t-il la main de sa fille chérie ? Il réunit les trois prétendants pour discuter avec eux. C'est alors que l'homme intelligent se présente. — ô roi, tu hésites à donner ta fille à ces prétendants, parce que tu crois que ce sont eux qui ont réalisé les épreuves que tu leur as imposées. En réalité, les pommes du jardin du Grand Djinn, c'est moi, de même que le lion qui t'a ramené un fagot sur son dos et le lait de l'ogresse ! — C'est faux, c'est nous qui avons réalisé ces exploits, protestent les prétendants. Le roi s'adresse à l'homme intelligent. — Peux-tu apporter la preuve de ce que tu dis ? Et l'homme montre les oreilles des trois prétendants. Le roi, maintenant, sûr d'avoir trouvé l'époux qui convient à sa fille, donne la main de cette dernière à l'homme intelligent. (à suivre...)