Résumé de la 12e partie n Nous relatons, ici, l'histoire de ce prince qui, bien que découragé par le roi, ne s'avoue pas vaincu : il veut obtenir, coûte que coûte, la main de la princesse ! Il était une fois un roi — il n'y a de Roi que Dieu — qui n'avait pour tout enfant qu'une fille. Il l'aimait si fort qu'il ne voulait pas se séparer d'elle. Or, la fillette grandit, et bientôt atteint l'âge de se marier. La reine, sa mère, ne cesse de répéter. — Notre fille est maintenant grande, il est temps de songer à la marier ! Le roi répond, à chaque fois. — Elle est encore jeune, laissons-là grandir. Mais les mois passent et le roi n'est toujours pas disposé à marier sa fille. — Notre fille est maintenant grande, si nous ne la marions pas, elle finira vieille fille. Est-ce le sort que tu destines à ta fille ? — Non, bien sûr ! — Alors, qu'attends-tu pour accorder sa main ? Le roi réfléchit. — Je crois que je vais accorder sa main ! La reine sourit. — Te voilà devenu raisonnable ! Or, quelques jours après le prince d'un royaume voisin se présente. — Ô grand roi, je viens demander la main de ta fille ! Le roi hoche la tête. — Tu dois savoir combien je tiens à ma fille ! — Oui, sire, je sais que tu la chéris comme la prunelle de tes yeux ! — Elle est plus que cela pour moi ! — Je la traiterai avec bienveillance ! — Je veux bien t'accorder la main de ma fille mais à condition que tu fasses preuve d'un courage exemplaire ! Le prince répond fièrement. — Je suis prêt à affronter toute épreuve que tu m'imposeras ! Le roi le regarde attentivement. — Tu affronteras toute épreuve ? — Oui ! — Alors, je veux que tu m'apportes une pomme de l'arbre merveilleux qui pousse dans le jardin du Grand Djinn, qui se trouve au-delà des sept mers ! Le prince est atterré. — Ce que tu me demandes, là, est impossible ! Le roi répond. — C'est là ma condition. Ramène-moi une pomme du Jardin du Grand Djinn et si tu la ramènes, je t'accorderai la main de ma fille, sinon, tu n'as qu'à te chercher une épouse ailleurs ! Le prince s'en va. La demande du roi l'a découragé, mais il ne s'avoue pas vaincu : il veut obtenir, coûte que coûte, la fille du roi ! (à suivre...)