L'étude nationale sur l'intégration socio-économique de la femme algérienne, réalisée en 2007 par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, a établi une liste de certains changements ayant agi positivement sur l'insertion socio-économique de la femme. Les principaux points positifs énumérés par ce travail sont, entre autres, le niveau d'instruction qui est devenu un facteur sélectif majeur dans l'accès au travail formel. Selon cette enquête, les femmes occupant des postes de niveau supérieur, activent essentiellement dans le secteur public, soit 78%. Le reste, c'est-à-dire 20,8% activent dans le secteur privé formel, tandis que 1,1% sont dans l'informel. Par ailleurs, l'activité rémunérée des femmes en général est exercée pour près de 60% d'entre elles dans le secteur public et 40% dans le secteur privé. Autre réalité relevée par cette étude, les femmes activant dans le secteur privé sont plus présentes dans l'informel que dans le formel, soit 21,5%. En fait, la pratique de l'activité informelle est un des modes dominants pour l'entrée dans la vie active, fait remarquer le document. Enfin, il est à retenir que sur l'ensemble des femmes interrogées travaillant dans le secteur public, seules 7% occupent des postes de responsabilité comparativement au secteur privé où elles représentent jusqu'à 8,2%.