Résumé de la 26e partie n Grâce à son don, le jeune berger trouve l'or de la montagne. Lui ainsi que ses compagnons se servent. A présent, il est riche ! Ils (le berger et sa mère) ont quitté leur région pour s'installés dans une autre. Le jeune homme avait peur que les sorciers reviennent et lui réclament la fiole de khôl, le produit qui permet de voir les trésors cachés dans la montagne. Désormais, il n'a plus besoin de garder les troupeaux, il peut même s'en payer plusieurs. Il vit dans une grande maison, il peut manger à sa faim et sa mère n'a plus de soucis à se faire. En effet, la mère et le fils ont assez d'or pour vivre convenablement jusqu'à la fin de leurs jours. — Que Dieu soit loué, nous sommes à l'abri du besoin ! Mais le fils, lui, ne semble pas satisfait. — Il y a infiniment plus d'or dans la montagne, dit-il, je peux en rapporter encore bien davantage. — Ce que nous avons là, nous suffit, dit la mère. Nous achèterons une maison encore plus belle et je te marierai avec la plus belle fille de la contrée ! Mais le garçon secoue la tête. — C'est dommage de laisser tout cet or caché ! — Tu n'es pas satisfait de tout ce que tu possèdes ? — C'est que je pourrais en avoir plus ! Quelques jours après, il décide de retourner dans la montagne. Sa mère s'oppose à son projet. — Nous n'avons pas besoin de plus d'or ! — Et moi, je ne veux pas laisser tout cet or dormir dans la montagne ! Il prend la fiole contenant le khôl et retourne dans la montagne, avec deux ânes. Comme la première fois, il se met en face de la montagne, voit le tas d'or et dit : — Je voudrais que la montagne s'ouvre ! La montagne s'ouvre. Il se jette sur l'or et ramène encore plus d'or et de pierres précieuses que la première fois. Il rentre chez lui. sa mère s'écrie. — Où allons-nous mettre tout cet or ? — Nous allons le disposer dans les chambres ! Il en remplit sa maison et comme celle-ci s'avère trop exiguë pour contenir les richesses accumulées, il en achète une plus grande. — Tu ne te sens pas mieux ainsi ? dit-il à sa mère. Celle-ci, une fois encore, loue Dieu. — Nous sommes comblés ! — Nous sommes les plus riches du pays ! Il se marie et a de quoi vivre dans le luxe, mais la fièvre de l'or ne l'a pas quitté. — Je veux retourner dans la montagne, dit-il à sa mère. — Tu n'as plus besoin d'or ! lui dit-elle. — Si, je veux être encore plus riche ! Et d'ajouter : — Je ne veux pas laisser toutes ces richesses dormir dans la montagne ! — Nous n'aurons pas de place où les mettre ! — Nous achèterons une maison encore plus grande ! (à suivre...)