Mécontentement n Dans une lettre parvenue à notre rédaction, des résidents du bâtiment 18 du site Aadl 1 500-Logements du quartier Les Bananiers à Mohamadia, interpellent les responsables de l'Agence. Ces citoyens signalent dans leur requête pas mal de problèmes qui empoisonnent leur vie. D'après eux, la liste des carences est longue, mais le grand problème demeure celui de l'ascenseur qui tombe souvent en panne. Un seul ascenseur, sur les deux dont dispose l'immeuble, fonctionne. «Le second est souvent en panne» et les demandes formulées par les habitants auprès des services concernés demeurent toujours sans suite. Ce qui a provoqué le mécontentement, notamment des personnes âgées, incapables de prendre quotidiennement l'escalier, surtout quand on sait qu'il existe des immeubles dépassant les neufs étages. L'autre problème qui gâche la vie des citoyens est lié au manque d'hygiène. Les locataires pointent du doigt les services d'hygiène et de nettoyage qui, selon eux, ne font pas convenablement leur travail. Ces mêmes services sont accusés de mépris envers les citoyens en négligeant les règles d'hygiène. Cette situation, qui perdure, irrite les habitants. Ces derniers soulèvent aussi, dans leur requête, le problème de la cave qui est, depuis quelque temps, un lieu de rencontre de marginaux qui y trouvent refuge. Se dégage, en outre, de cette cave, une odeur nauséabonde qui attire moustiques et toute sorte d'insectes. Ce qui peut, bien évidemment, provoquer des maladies graves. Les citoyens appellent à la fermeture pure et simple de cette cave qui constitue un véritable danger pour la santé publique. L'autre problème, qui ne laisse pas les locataires indifférents, est celui du manque d'éclairage à l'intérieur comme à l'extérieur des bâtiments. Selon eux, cela est dû à la mauvaise qualité des lampes utilisées, mais aussi à l'absence d'entretien et de maintenance des installations électriques. Ce qui oblige les citoyens à circuler à l'extérieur dans le noir avec tous les risques que cela suppose et d'emprunter des marches d'escaliers sans vraiment voir où mettre les pieds. Mais le plus intrigant est, selon les protestataires, le fait que ces problèmes ne sont pas vécus par les résidents des autres bâtiments du site.