Résumé de la 40e partie n Les parents de Malika viennent lui rendre visite. Ils ignorent, bien entendu, ses démêlés avec sa belle-famille. L'avion a eu du retard et il a fallu attendre une bonne heure avant qu'on annonce son arrivée. Malika est impatiente de voir ses parents. Dès qu'elle les voit sortir de la douane, elle s'élance vers eux. — Papa, maman ! Elle les enlace et se met à pleurer. — voyons, voyons… Yamina, elle, pleure. — ma petite ! Ils restent ainsi un long moment. Nadir s'avance timidement. — je peux les embrasser aussi ? Malika s'écarte. Il leur fait la bise. — vous avez fait un bon voyage ? demande Nadir, gêné. — Oui, dit Mahieddine. Yamina, elle, serre sa fille contre elle. — voyons, ma puce, tu pleures ! — c'est de joie, dit Nadir, toujours gêné Yamina, elle, ne se gêne pas. — on ne t'a pas fait de misère, ma puce ? Malika pleure de plus belle. — mais qu'est-ce que tu as ? — rien, maman, rien ! Et elle pleure encore. Dans la voiture, elle se serre contre sa mère. Mahieddine, lui, informe son gendre de son programme. — nous allons louer un bungalow, dit-il, nous y passerons quinze jours… — vous aurez dû m'avertir, dit Nadir. — un ami a justement un parent qui s'occupe de tourisme, il a fait le nécessaire ! — ah, bon, dit Nadir. — bien sûr, vous serez des nôtres… Nadir est embarrassé. — je ne suis pas encore en congé… — alors, il faudra le prendre ! — je ne peux pas, je viens de commencer, il y a deux mois… Yamina intervient. — Malika, elle, peut venir… Nadir ne répond pas. Yamina insiste. — tu laisseras notre fille passer ces quinze jours avec nous ? — bien sûr, dit Nadir. Mahieddine, qui a senti la gêne, essaye de changer de conversation. — j'ai aussi prospecté pour l'achat d'un appartement… — ce n'est pas ce qui manque, dit Nadir, mais en ville, c'est cher ! — je vendrai mes terres et j'achèterai quelque chose de potable… En fait, nous n'avons pas encore décidé, ma femme et moi, si nous devons rentrer définitivement au pays ou non. (à suivre...)