La wilaya de Annaba sera dotée d'un centre anticancer durant le premier semestre de l'année 2014, a affirmé lundi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, précisant que le retard enregistré dans la réception de la structure était dû à un différend avec le centre d'études et le maître d'œuvre. Le ministre, qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation sur la date d'entrée en service du centre, a indiqué que des directives avaient été données au maître d'œuvre pour finir les travaux en mars «pour que le centre soit réceptionné durant le premier semestre de l'année 2014». M. Boudiaf a précisé que le retard enregistré dans la réalisation du projet «n'est pas dû à des vices de construction comme certains l'affirment, mais plutôt à un différend avec le centre d'études et le maître d'œuvre, qui a provoqué l'arrêt des travaux sachant que le centre devait être réceptionné vers la fin de l'année 2010». Le ministre a expliqué qu'un accord a été conclu avec deux entreprises étrangères de Suède et des Etats-Unis pour l'approvisionnement du centre en équipements nécessaires afin de garantir une meilleure prise en charge des cancéreux annonçant l'acquisition de 39 accélérateurs à l'horizon 2016. Une réunion regroupera, lundi, les directeurs de la santé et des spécialistes pour s'entendre sur la nouvelle méthodologie de prise en charge des cancéreux, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Boudiaf a indiqué qu'outre le centre anticancer de Annaba, son département avait programmé «la réception de 5 autres structures similaires à Tizi Ouzou, Tlemcen, Sétif, Batna et Sidi Bel Abbès pour alléger la surcharge qui pèse sur les hôpitaux», ajoutant que le problème des rendez-vous «sera définitivement réglé notamment en ce qui concerne les séances de radiothérapie». Enfin, le ministre a rappelé l'organisation, le 18 janvier, d'un colloque international sur la politique de la santé en Algérie en présence de spécialistes étrangers, notamment en matière de lutte contre le cancer, rappelant que l'Algérie «figure pari les rares pays à avoir tracé un programme de prise en charge des cancéreux». APS