Le calvaire des canc�reux des wilayas de l�extr�me-est du pays ne pourrait plus �tre qu�un mauvais souvenir. En effet, la mise en service du centre anticancer (CAC) de Annaba est annonc�e pour le mois de juin 2010. Les travaux, qui ont pris un certain retard d� � un probl�me d�insuffisance de l�enveloppe financi�re qui lui �tait destin�e au d�part connaissent ces derniers jours une acc�l�ration remarqu�e. L�entreprise chinoise CSC/EC et le bureau d��tudes alg�rien Bereg charg�s respectivement de la r�alisation et du suivi de cet imposant �difice, implant� dans l�enceinte m�me de l�h�pital Ibn-Rochd, sont actuellement � pied d��uvre. Cette effervescence dans les travaux intervient en application des instructions du ministre de la Sant� lors de sa derni�re visite � Annaba, en d�but du mois de d�cembre 2009, pour concr�tiser ce projet dans les meilleurs d�lais, nous fera savoir le directeur g�n�ral du centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba, le professeur Abderrahmane Sa�dia. Une fois fonctionnel, ce centre totalisant 150 lits disposera de quatre services fondamentaux sp�cialis�s en radioth�rapie externe dot�e des �quipements performants les plus r�cents, de radioth�rapie m�tabolique (m�decine nucl�aire), de curieth�rapie et d�oncologie m�dicale. Il viendra en compl�ment des autres services du CHU o� sont pratiqu�s des actes chirurgicaux pour le traitement des cancers. Comme il aura � b�n�ficier de la mise en commun et de l�optimisation du plateau technique (imagerie m�dicale, laboratoire et bloc op�ratoire) dont dispose d�j� le CHU. Selon le professeur A. Sa�dia, les m�decins sp�cialistes pour la prise en charge des malades au sein du CAC ont �t� d�j� affect�s par le minist�re de la Sant�. Par ailleurs, et toujours selon la m�me source, une convention de jumelage avec le Centre r�gional de lutte contre le cancer de Nice (France) est actuellement � l��tude. �Tout est mis en �uvre pour la prochaine r�ception du CAC Annaba qui prendra en charge tous les canc�reux des wilayas de l�extr�me-est du pays, trait�s actuellement dans les diff�rentes structures du CHU. L�espoir est donc permis�, tient � souligner le professeur A. Sa�dia.