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Cycle de formation pour les administrateurs de la santé de l'Est
Constantine
Publié dans La Tribune le 14 - 01 - 2014

Il était grand temps de mettre de l'ordre dans la gestion des hôpitaux. Ce perfectionnement tombe à point nommé dès lors que les structures sont dénuées de toute démarche administrative réfléchie en l'absence d'une stratégie globale de fonctionnement dans les diverses structures.
La formation imposée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière vient restructurer des pavillons, régis jusqu'ici avec beaucoup de flou et d'amalgame quant aux prérogatives des intervenants directs. Un directeur d'hôpital se chargeant d'assurer des thérapies aux patients et de veiller à l'hygiène des services, n'est ce pas une confusion ? Ou encore un gestionnaire n'ayant que peu de connaissances sur le code des marchés, pour n'exposer que ces deux points parmi tous ceux relevés par les spécialistes en
management. Une réorganisation dans la gestion des structures sanitaires se profile à l'échelle nationale. Elle s'accélère même. Il y a urgence à revoir tout le management des hôpitaux et leurs dérivés, des Etablissements de santé de proximité (Epsp) et ceux spécialisés (EHS). Le besoin est aigu, en ressources humaines précisément. Cela devra passer par une révision du mode managérial avec l'appui des universitaires et spécialistes choisis par la tutelle appelés à conforter ce projet de rénovation dans la ressource humaine. Le constat alarmant a été établi au terme de multiples inspections et regroupements ayant mis en concertation les responsables de la santé de l'est à l'ouest du pays, avec le concours du ministre de tutelle. Et c'est ainsi que ce dernier donne un coup dans la fourmilière espérant rendre les centres de soins accueillants, voire servant sans difficultés les patients étant donné les diverses embûches auxquelles les malades sont confrontés à chaque sollicitation des services. Du moins progressivement et à court terme, l'objectif de prendre en charge le malade à l'entrée du CHU sera atteint. «Aujourd'hui, il est primordial d'apporter des améliorations dans le mode de gestion des structures hospitalières. Elles doivent répondre aux besoins exprimés par rapport à la modernité et le recours au management», nous dira le directeur de la santé et de la population de Constantine, M. Azzouz Assassi. Le résultat est imminent, ajoutera-t-il, puisqu'en premier lieu il s'agira de rénover au plein sens du mot les urgences, demeurant «la vitrine de toute structure hospitalière : accueil, propreté et prise en charge rapide doivent se manifester en peu de temps pour faciliter l'accès des malades.» Constantine, qui renferme des structures sanitaires pour la plupart reconverties par besoin (notamment El Bir, Daksi et l'actuel Centre hospitalo-universitaire docteur Benbadis en forme pavillonnaire), se doit un régime moderne et adapté à chaque espace
sanitaire avec des normes sur mesure. Cela s'acquiert à travers une formation programmée qui puise dans le savoir faire des experts précités. A cet effet, nous dira notre même interlocuteur : «La première phase de mise à niveau a concerné les directeurs qui ont suivi un programme de formation continue en management et gestion des ressources humaines, l'introduction à l'étude du droit, de la santé publique et les activités de soins, l'informatique de gestion ou système d'information hospitalier et la gestion financière et comptable.
Y compris le code des marchés. La deuxième et la troisième session s'élargiront respectivement au profit des sous directeurs et des cadres et administrateurs.» Sachant que la majorité des infrastructures de santé sont régies par des cadres «médecins», la nécessité d'une mise à niveau est hautement recommandée par la tutelle à même de dispenser les directeurs des hôpitaux des tâches qui n'entrent pas dans leur activité quotidienne, mais dépendent d'autres services, d'autres sous traitants. D'ailleurs cette problématique avait été soulevée lorsque M. Abdelmalek Boudiaf était wali de Constantine avant qu'il n'obtienne le ortefeuille de la santé. «Il faudra que la vision dans la gestion des hôpitaux change. Un médecin, quel que soit son rang, ne peut pas réussir sa mission de
gestionnaire s'il ne possède pas des outils de managements appropriés», avait-il déclaré il y a plus de quatre ans. Maintenant, cette conception est en passe de connaître un répondant dans les administrations hospitalières. Il est aussi question d'alléger les responsables des fonctions auxiliaires à leurs rérogatives. «Un directeur d'hôpital doit se pencher sur les besoins des malades concernant le traitement. Il n'a pas à s'occuper des espaces verts de l'entretien des services et des rôles qui ne cadrent pas avec sa mission», souligne le DSP, mettant en relief cette dissociation dans les tâches dont la formation programmée en dehors du perfectionnement traditionnel pourra apporter. C'est une contribution supplémentaire dans le fonctionnement des établissements de décharger les directeurs des œuvres relevant des entreprises spécialisées. A titre d'exemple, tous les travaux d'entretien doivent être assurés par des structures extra hospitalières à travers des conventions préétablies. Cette perspective entre dans des débats thématisés en marge des futurs stages de formation et perfectionnement du staff administratif, a précisé le responsable. En clair, le fruit de la formation programmée devra s'illustrer dans peu de temps dans les services les plus sollicités, à commencer par les urgences médicales, ces espaces où le marqueur de bonne santé est fort significatif.
N. H.


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