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Pour un management radical dans les structures de soins ?
Prise en charge des maladies infantiles et autres pathologies
Publié dans La Tribune le 09 - 03 - 2013


Photo : M. Hacène
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

La question de doter des hôpitaux de sources humaines qualifiées et formées aura primé sur les débats durant des années. Mais, depuis, des espaces sont en orbite stationnaire. Sinon comment expliquer les maux qui en surgissent épisodiquement ? La machine médicale mise en branle par les pouvoirs publics pour réformer et conforter le système de santé s'est enrichie en réalisations infrastructurelles non négligeables durant ces dernières années. Autant de projets ont été concrétisés (EHS, Epsp). Le ratio de la prise en charge a grimpé pratiquement dans toutes les localités, même enclavées. Un constat que personne ne peut récuser au risque de tomber dans l'ingratitude. Mais les populations continuent de râler au quotidien devant les centres de soin, leurs enfants dans les bras. Elles réclament considération et thérapie adéquate. Ce qui coince reste sans aucun doute le volet de management au niveau des hôpitaux, atteste une source sanitaire. «Une structure hospitalière devra être régie par un cadre relevant du secteur de managérat. Il n'est pas toujours admis qu'un médecin, quel que soit sont rang, puisse gérer un hôpital sans difficulté.
La médecine dispose de sous-branches spécialisées. Ce genre d'espaces requière également des compétences en ressources humaines aptes à faire fonctionner les services sans bousculade». A ce sujet, les responsables de la santé avaient par le passé songé à cette option. On n'en saura pas davantage. Les airs de soins manquent de véritables «régulateurs» de plateaux techniques et d'organigramme. Quant aux urgences c'est une autre défaillance à aplanir. Le nouveau programme élargi de vaccination (PEV), répondant en grande partie aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a réduit considérablement les maladies dites infantiles confirment les acteurs de la santé à Constantine et à travers le pays. «La vaccination sauve environ 2,5 millions de vies à travers le monde», selon l'instance sanitaire mondiale, ce qui dénote de la capacité des vaccins à éliminer des maladies infectieuses.
De fait, grâce aux vaccins, la mortalité infantile est réduite de plus de 50%. Il est toutefois des pathologies qui persistent à longueur d'année dont les angines, la gastroentérite et la bronchiolite. A titre d'exemple, la bronchiolite reste assez fréquente. Elle touche plus de 30% des nourrissons notamment durant la première année de leur vie, selon les spécialistes qui insistent sur une prise en charge multiple associant «l'hydratation et la kinésithérapie respiratoire». Infectieuse, elle nécessite un traitement de base assez strict dont la prescription passe par un pédiatre où un généraliste relavant du secteur de la santé publique de proximité. Certains parents n'hésitent pas, même préfèrent, s'orienter directement vers un pédiatre privé qu'importe le prix. C'est un reflexe depuis que la prise en charge «peu persuasive» s'est répandue en ces organismes publics. «C'est la spécialisation qui tarde à s'amplifier dans ces structures. Ainsi les parents préfèrent-ils le médecin traitant de départ avant de penser à une auscultation auprès les généralistes des établissements de santé de proximité. Et c'est le cas pour toutes les affections infantiles», note un parent. Malgré la dotation de ces structures sanitaires en plateaux techniques et ressources humaines, les familles les contournent souvent, sauf pour vacciner leurs enfants en bas âge. La politique de rapprocher la santé des citoyens a franchi un grand pas. Néanmoins les citoyens se ruent davantage aux structures «mères» où un semblant d'assurance les réconforte. A ce sujet nous dira un gestionnaire : «Les petits bobos appellent de prime abord une prise en charge au niveau d'un Epsp avant de le traiter au niveau des EHS. Mais la rotation est quelques fois perturbée en présence de cas graves relevant des urgences. Parfois les parents sont désorientés et ne savent pas où transférer leurs enfants, à l'EHS de Mansourah ou aux urgences du CHU Ben Badis ? Des tergiversations qui n'ont pas de place dans une prise en charge efficace, mais qui persistent faute d'une communication et d'une sensibilisation accrue.» Des sources officielles éclairent en sensibilisant sur le profil des soins au sein des Epsp qui est de nature beaucoup plus «ambulatoire» avec des «actes médico-sanitaires préventifs et curatifs». Des prises en charge à dispenser notamment dans des unités légères de soins de base. Soit un avantage qui devait alléger les hôpitaux spécialisés. Mais ce n'est pas le cas. Le rush systématique vers ces espaces se poursuit quoique la prise en charge laisse souvent à désirer. La santé de proximité demeure-t-elle au chevet des cas pédiatriques légers (parmi d'autres sujets) ? Possible après réorganisation des tâches.


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