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La difficile équation
Ressources pétrolières et facture d'importation alimentaire
Publié dans La Tribune le 23 - 02 - 2014

À en croire les projections du cabinet indépendant d'analyse financière Alpha Value, dévoilées dans le quotidien français le Parisien, le 20 janvier dernier, le baril de Brent (la référence européenne) pourrait descendre de 109 dollars, en moyenne en 2013, jusqu'à 50 dollars en 2017, avec des premiers signes de baisse prévus dès l'été prochain. À cette projection s'ajoute celle de l'ancien ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, qui, lors de sa dernière conférence, avait dit que «l'Europe est en panne et le restera», c'est pourquoi, selon ce dernier, une baisse des recettes d'exportations des hydrocarbures n'est donc pas à exclure. D'où l'urgence d'une politique audacieuse de diversification de notre économie avec surtout en ligne de mire le secteur de l'agriculture. Pour cause : avec des recettes pétrolières appelées à connaître une baisse drastique, il sera de plus en plus difficile de répondre aux besoins, toujours en nette croissance, en matières premières agricoles, le pays étant grandement tributaire des achats à l'externe, notamment les céréales (blé tendre et maïs principalement), la poudre de lait et les oléagineux pour la production d'huile de table. Cela est d'autant plus vrai depuis 2008 jusqu'à la fin de l'année 2012. Durant cette période, faut-il le rappeler, le coût des importations de produits alimentaires a été des plus faramineux par l'effet du niveau élevé des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux.
Ainsi, une partie importante de nos ressources pétrolières ont été destinées à régler les factures des importations en besoin de consommation. Cela veut dire en d'autres termes que nous avons, jusqu'ici, consommé notre pétrole alors qu'il
aurait mieux fallu consacrer une partie importante de ces ressources à l'essor
de l'investissement dans les secteurs productifs, dont l'agriculture. Certes, des efforts ont été consentis dans cette perspective, mais, au vu des enjeux futurs, cela paraît encore très insuffisant. Pourtant, et c'est un fait avéré, le pays recèle de grandes potentialités agricoles et hydriques, ce qui pourrait encourager les industriels à investir beaucoup plus dans le secteur de l'agriculture. C'est également valable pour les agriculteurs, car ces derniers, en grande partie, s'entêtent à continuer d'exploiter leurs périmètres arables de manière archaïque alors qu'ils disposent d'un énorme potentiel pour accroître la
production, à condition bien sûr qu'ils utilisent au mieux les nouvelles techniques de cultures. En fait, il leur est demandé d'agir sur l'amélioration des rendements de leurs productions agricoles, condition sine qua none pour que l'offre locale évolue au même rythme que la croissance démographique du pays et la demande.
Dans cet ordre d'idée, et comme l'ont maintes fois souligné des experts, compte tenu du fait qu'on ne peux pas continuer à puiser éternellement dans nos ressources pétrolières pour satisfaire la demande en besoins de consommation de la population, il devient impératif de parvenir à de meilleurs rendements à l'hectare. «Comme il serait tout à fait indiqué d'exploiter toutes les terres arables encore en friche, c'est à dire procéder à une extension de la surface agricole utile (SAU)», ont soutenu de nombreux experts en sécurité alimentaire. «L'extension de la SAU doit être réservée à la culture des produits stratégiques pour l'alimentation des populations, notamment le blé tendre, la pomme de terre et les produits maraîchers, comme il s'agira d'accroître notre production animale», ajoutent les spécialistes en la matière. Ces derniers mettent en avant tout l'intérêt d'une telle stratégie, car la production nationale demeure encore fortement vulnérable et dépendante pour deux produits : le lait et le blé tendre. Dans le cas du lait, ils soulignent que l'objectif d'une autosuffisance est tributaire d'un développement intensif de la production de fourrage vert. C'est là un créneau porteur pour les investisseurs qui désireraient s'y consacrer.
D'autres observateurs estiment qu'il est urgent de moderniser notre système de
production agricole par un taux de mécanisation plus élevé dans l'activité
agricole. «Pour ce faire, il suffirait de développer l'industrie du machinisme, en d'autre termes il s'agira d'accompagner financièrement les porteurs de projets dans ce domaine», soutiennent des agronomes qui estiment que le pays pourra ainsi freiner le niveau de ses importations en biens de consommation. Pour cela, «il suffit seulement de bien exploiter les potentialités agricoles et hydriques dont dispose le pays», s'accordent à dire des observateurs nationaux. Z. A.


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