La réalisation de cette nouvelle zone industrielle, qui s'étendra sur une superficie de 100 hectares, est confiée à l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation du foncier (Aniref). M. Miloudi précisera par ailleurs que quatre nouvelles zones d'activités seront également créées, durant l'année 2014, à El Goléa, Métlili El-Djadida, et Berriane (2). Parallèlement à la réalisation de ces cinq sites, un programme de réhabilitation, mise à niveau et modernisation des zones industrielles et d'activité déjà existantes dans différentes localités de la wilaya de Ghardaïa sera lancé. À terme, ce programme permettra à ces sites d'accroître leurs réserves foncières ainsi que leurs capacités d'accueil, et d'améliorer les conditions de travail des investisseurs, ajoutera le responsable. Les deux zones industrielles de Bounoura (118 hectares avec une extension de 10 ha) et de Guerrara (112 ha) ainsi que les zones d'activité de Métlili, El-Atteuf, Guerrara et Berriane, sont inscrites à ce programme de réhabilitation, précisera M. Miloudi. Les travaux porteront sur la mise à niveau des infrastructures de base, le raccordement de ces zones aux réseaux de gaz naturel, d'électricité, d'eau potable et d'assainissement ainsi que leurs équipements en nouvelles technologies de l'information et communication (Ntic). Les sites seront également sécurisés par la réalisation de clôtures et l'installation de systèmes de lutte anti-incendie. «Cette réhabilitation permettra de dynamiser et booster le développement dans la région et de densifier le tissu d'entreprises industrielles, en encourageant les opportunités d'investissement dans tous les secteurs d'activité économique», affirmera le directeur de l'industrie. Ces réalisations et actions dont l'objectif premier est de promouvoir l'investissement, tout en améliorant l'environnement de l'entreprise, devront permettre à ces espaces, une fois mis en adéquation aux normes internationales, de détenir de bons atouts pour attirer les investisseurs et renforcer leur compétitivité. Sauf que l'environnement nécessaire pour l'investissement comme l'entreprise ne concerne pas uniquement le site de production, mais également la région dans laquelle l'activité industrielle s'installe. Or, la vallée du M'zab est victime de manœuvres qui visent, justement, et malheureusement, à y semer le désordre et l'insécurité dont l'effet repoussoir maintiendra en marge du développement, d'où la nécessité d'une prise de conscience collective quant aux défis de l'heure et l'exigence de devoir expurger tous les éléments perturbateurs et fauteurs de troubles dans la région, quelle que soit la communauté de laquelle ils se revendiquent. Le tissu industriel de la wilaya de Ghardaïa compte actuellement 4 255 entreprises, dont 3 915 très petites entreprises (moins de trois personnes), 280 petites entreprises et 60 moyennes entreprises, employant près de 18 000 travailleurs. Plus d'investissements voudra dire plus d'emplois et une amélioration des conditions de vie. Qui s'opposerait à de telles perspectives ? Qui refuserait de voir Ghardaïa reprendre son statut de plaque tournante régionale ? H. G./APS