L'investissement dans les énergies renouvelables en Algérie intéresse les Allemands. C'est ce qui ressort de l'intervention du secrétaire d'Etat au ministère fédéral allemand des Affaires économiques, Stefan Kapferer, lors de l'ouverture des travaux de la 4e Commission économique mixte algéro-allemande. Ce dernier qui a co-présidé la rencontre avec le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, a fait part de l'intérêt des entreprises allemandes d'investir dans ce créneau d'autant que le potentiel éolien et solaire est énorme en Algérie, affirme-t-il. Pour lui, outre les richesses gazières et pétrolières dont dispose l'Algérie, le renouvelable se présente comme une opportunité d'investissement unique qui bénéficiera au pays et à ses partenaires européens. Il cite dans ce sens, le projet Desertec initié par un groupement d'entreprises qui devrait créer de la valeur ajoutée, mais avec des préalables. Le secrétaire d'Etat citera ainsi la nécessité de mettre en place une infrastructure de réseaux entre l'Algérie et l'Italie et des garanties d'achat d'électricité. En plus du renouvelable, les Allemands se sont montrés intéressés aussi par l'accompagnent de l'économie algérienne dans son processus de modernisation et de diversification. Stefan Kapferer a estimé dans ce sens que l'Algérie dispose d'un atout indéniable dans la région et qui n'est autre que la stabilité. Un élément qui paraît à ses yeux indispensable pour la réussite de la coopération entre les deux pays. «Nous disposons de compétences dans le secteur de l'énergie en l'occurrence l'efficacité énergétique, un aspect important de la politique énergétique de l'Algérie», a-t-il dit. Pour sa part, Amara Benyounès a évoqué le dernier plan quinquennal qui offre d'innombrables opportunités d'investissements pour les entreprises allemandes. Il estime, sur ce point, que la technicité et le savoir-faire allemand seront d'un apport indéniable pour l'économie algérienne. Il n'a pas manqué d'ailleurs de citer quelques exemples d'investissements qui ont été concrétisés dans notamment la mécanique, tel que le projet commun pour la production de véhicules industriels sous le label Daimler Mercedes Benz qui sera opérationnel prochainement. Le ministre a invité dans la foulée les entreprises des deux parties à hisser la coopération économique au niveau des relations politiques. Benyounès citera, par ailleurs, quelques pistes qui pourraient intéresser les entreprises allemandes dans les TIC, la formation professionnelle, la santé, l'énergie et l'industrie. Il y a lieu de noter enfin qu'en marge des travaux de la session, quelque 40 entreprises allemandes sont à Alger pour la prospection du marché et la recherche d'opportunités de partenariats. S. B.