La Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle du 17 avril prochain a été installée officiellement mardi et a élu comme président, Fateh Boutbik, représentant du candidat Abdelaziz Belaïd. La commission est composée de six membres représentant les six candidats à la présidentielle. Outre Fateh Boutbik, il s'agit de Abdelkader Saadi (représentant d'Ali Benflis), Belkacem Sahli (représentant d'Abdelaziz Bouteflika), Sid Ahmed Akaba (représentant de Moussa Touati), Karim Labcheri (représentant de Louisa Hanoune), et Mohamed Seddiki (représentant d'Ali Faouzi Rebaïne). Intervenant devant la presse lors de l'installation de la commission, M. Boutbik a assuré que l'opération s'est déroulée «conformément aux textes de la loi et dans le respect des principes démocratiques», ajoutant que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales leur a assuré qu'il déploiera «tous les moyens pour mener à bien leur mission». Il a relevé que c'est la première fois que cette commission a été installée par ses membres, sans la présence du ministre de l'Intérieur, ajoutant que cela reflétait «la transparence» dans laquelle se sont déroulées son installation et l'élection de son président. Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Ahmed Adli, qui a rendu visite aux membres de la commission, a assuré que «tous les moyens humains et matériels seront mis à la disposition de cette commission afin de lui permettre d'accomplir correctement et dans les meilleures conditions sa mission». Il a précisé que la commission entamera son travail «dès son installation», indiquant que cela «consiste dans un premier temps en l'installation des commissions de wilayas qui, à leur tour, vont installer les commissions communales». L'autre étape, a-t-il ajouté, porte sur «l'élaboration du programme de la campagne électorale». M. Adli a mis l'accent sur le caractère «indépendant et neutre» de la commission, la «consécration du principe de la transparence», et la «neutralité de l'administration». «Il n'y a pas de tutelle de l'administration sur cette commission, qui, a-t-il précisé, est indépendante (...). C'est la raison pour laquelle le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, n'a pas assisté à l'installation de cette commission», a-t-il souligné.