L'entreprise des eaux minérales Saïda se lancera «prochainement» dans la production de boissons de marques mondiales dans le cadre d'une convention de partenariat signée avec la société japonaise Suntory, a-t-on appris de son directeur général, Samir Yaici. En vertu de cette convention, signée l'an dernier, un programme s'étalant sur deux ans a été élaboré par cette entreprise pour fabriquer différents jus et boissons gazeuses de marques mondiales détenues par Suntory, classée troisième dans ce domaine. Le même responsable a ajouté que l'entreprise Saïda se lancera, dans les trois prochains mois, dans la fabrication de l'eau gazeuse comme première étape et passera progressivement à d'autres variétés de jus et de boissons gazeuses conformément à l'autorisation d'exploitation. Ce projet, qui a nécessité un investissement de 5 milliards de DA, table sur une capacité de production de 200 millions de litres/an de différentes boissons. Il contribuera également à la création de 400 nouveaux postes d'emploi au profit de jeunes dans la gestion, la fabrication et la distribution, a-t-il souligné. M. Yaici a indiqué que son entreprise, qui emploie 350 travailleurs, produit actuellement un million de bouteilles d'eaux minérales/jour contre 3 millions de bouteilles/an en 2008. L'entreprise a fait l'objet, lundi, d'une visite du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, qui a salué les grands efforts consentis par les cadres et travailleurs de cette entreprise en vue de contribuer à la relance de l'économie locale et nationale. Pour rappel, l'entreprise des eaux minérales Saïda a été cédée au groupe privé Yaici, via sa filiale Djemila. Le même groupe avait déjà acquis, en 2006, le projet d'exploitation des eaux minérales de Beni Fodda, à Sétif. Le groupe Yaici s'était engagé à préserver les 183 emplois de Saïda et à reprendre la dette de l'entreprise, estimée à 242 millions de dinars. La privatisation de l'entreprise des eaux minérales de Saïda a été la quatrième du genre du groupe Boissons d'Algérie, après celles des eaux minérales de Mouzaïa et de Benharoun, rachetées par le groupe SIM, et des eaux de Batna, cédée au groupe Attia. Ces opérations de privatisation, lancées en 2004, ont rapporté plus de 12,4 milliards de dinars à l'Etat. R. N.