Le successeur de Karim Djoudi à la tête du ministère des Finances, Mohamed Djellab a dévoilé hier ses «priorités». La modernisation du système financier algérien, notamment les volets, financier, bancaire et fiscal constituent une des «priorités» des autorités publiques, a-t-il indiqué en marge d'un séminaire sur «la prise en charge des cancéreux en Algérie», organisé par l'Inspection générale des finances (IGF). «La modernisation du système financier est une de nos priorités, adossée à une réforme budgétaire afin de s'inscrire dans une politique fiscale plus adaptée et plus accessible», a affirmé le ministre, selon l'APS. Plus explicite, il dira que parmi les axes stratégiques de développement retenus, figurent notamment «la modernisation du secteur, et plus particulièrement les services financiers et bancaires». L'objectif recherché à travers cette action de modernisation, détaille le ministre, est d'«arriver à une politique fiscale plus adaptée et accessible, mais aussi qui contribue à la lutte contre la fraude fiscale». L'autre chantier soulevé par le nouveau ministre n'est autre que celui de la rationalisation des dépenses publiques. Djellab a réitéré ainsi la «volonté» des pouvoirs publics de rationaliser les dépenses publiques tout en maintenant un niveau de croissance appréciable. Il affirmera d'ailleurs que «la rencontre d'aujourd'hui (hier) témoigne de la volonté de l'Etat d'aller vers une rationalisation plus forte de la dépense publique». Il y a lieu de préciser dans ce sens que le séminaire auquel ont pris part des cadres du ministère des Finances, et des responsables d'organismes financiers et hospitaliers ainsi que des professionnels de la santé avait pour objet d'évaluer les conditions dans lesquelles sont pris en charge les cancéreux en Algérie à travers une évaluation des politiques publiques en la matière. S. B./APS