Photo : S. Zoheïr De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali Dans une conférence de presse animée à l'hôtel Sheraton, le p-dg de cette société spécialisée dans l'hôtellerie, les loisirs et l'immobilier, Mohammed Abdelouahab Rahim, a rappelé que les souscriptions pour cet emprunt peuvent se faire auprès des agences de neuf banques qui sont : BEA, CNEP-Banque, CPA, BNA, BADR, BDL, BNP Parisbas et la Société générale d'Algérie. «Par ce projet, nous voulons amener la population à participer à l'édification de la capitale, qui est celle de toute l'Algérie, afin de poursuivre l'investissement à long terme au niveau des grandes villes côtières telles qu'Oran et Annaba.» Rassurant sur le niveau de sécurité du projet, l'orateur a également indiqué que l'émission obligataire, cotée à la Bourse d'Alger, était remboursable à tout moment et que les éventuels souscripteurs à cet emprunt -dont les intérêts iront de 4% la première année, à 6,75% la septième année- pourront se retirer à tout moment. Dans le même registre, Abdelouahab Rahim a souligné que le projet, examiné et avalisé par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), reposait aussi sur des hypothèques qui ont pour noms le Hilton et l'Algerian Business Center qui, assure le conférencier, valent trois fois le montant de l'emprunt en question. Le p-dg de Dahli affirme que toutes les mesures de précaution ont été prises pour prendre le minimum de risques dans la réalisation de cette opération. La valeur de l'émission de l'emprunt obligataire -dont la période de souscription s'étale du 11 janvier au 12 février- est d'un peu plus de huit milliards de dinars, soit 70% du capital total. Pour prendre part au projet, les éventuels participants devront souscrire à deux obligations, au minimum, pour une valeur de 10 000 DA chacune. «Alger Médina» dans le détail «Alger Médina» -qui devrait être édifiée aux Pins Maritimes où une superficie de plusieurs dizaines d'hectares devrait accueillir la ville pour un coût global estimé à 2,5 milliards d'euros- repose sur trois modules, soit une marina, un parc aquatique et des appartements flat hôtel lesquels, et ses initiateurs en sont persuadés, contribueront à booster l'économie nationale. D'un coût de cinq milliards de dinars, le projet de la marina sera projeté, à long terme, sur une côte de 1 200 km en pleine Méditerranée. Ce qui permettra de relancer l'industrie de la plaisance maritime : «Les bateaux de croisière et les plaisanciers qui naviguent près de nos côtes seront contraints de transiter par les marinas des pays voisins pour se ravitailler et assurer leurs travaux de maintenance», a déploré Abdelouahab Rahim.D'un coût annoncé de près de 6 milliards de dinars, le flat hôtel (composé de studios et d'appartements de 300 m⊃2;) constitue un type d'hébergement s'adressant à tous les citoyens et apportant un complément revenant, pour la même prestation, moins cher qu'un hôtel 5 étoiles. Il se caractérise par 168 appartements répartis sur deux tours et construits sur un modèle économique mondial. Le 3e module, enfin, d'un coût d'un milliard de dinars, est un aquaparc fonctionnel durant toute l'année à l'adresse de la famille et des enfants qui profiteront, notamment, d'un centre de documentation sur la saga du corsaire Baba Arroudj. Pour rappel, l'opération d'emprunt obligataire du groupe Dahli est la troisième du genre lancée par un opérateur privé après Cevital, en 2006, et Eepad, en 2007.