En marge d'une cérémonie de pose de la première pierre du projet de réalisation d'un nouveau siège de l'ambassade du Royaume d'Arabie saoudite à Alger, jeudi dernier, l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Mahmoud Bin Hussein Kattane, a assuré les Algériens qu'il n'y a pas de risque à encourir en allant ou en envoyant les leurs aux Lieux Saints, cette année. Cela, par rapport aux informations et aux rumeurs nombreuses sur les «dégâts» du coronavirus. Ce dernier ayant déjà fait, pourtant, deux morts. L'ambassadeur d'Arabie saoudite assure que des mesures sanitaires préventives ont été prises à tous les niveaux et que ce virus n'est pas aussi dangereux que le laissent croire certains. «Des mesures sanitaires préventives contre le coronavirus ont été prises par le ministère saoudien de la Santé, en coordination avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS)», a-t-il affirmé. Et de poursuivre : «Ce virus ne présente pas un risque majeur pour les pèlerins.» Pour rappel, 28 800 pèlerins algériens sont attendus dans les Lieux Saints, cette année. Le chiffre habituel de 36 000 ne sera pas atteint avant l'achèvement des travaux engagés au niveau de la mosquée et de la Mecque, lancés il y a trois ans. Comme chaque année, c'est donc l'Organisation de coopération islamique (OCI) qui fixe le quota et, pour cette année encore, elle l'a fixé à seulement 28 800, en attendant que ce chiffre soit revu à la hausse, pour atteindre les 36 000, une fois les travaux terminés. En raison de ces travaux justement, le nombre des aéroports de partance pour les Lieux Saints a été également revu à la baisse. Cinq seulement ont été désignés pour les besoins de cette nouvelle campagne-hadj. Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, l'a encore rappelé, en réponse à une question d'un membre du Conseil de la nation qui l'a interpellé sur les difficultés de déplacement des hadjis de l'aéroport de Béchar vers celui d'Oran. «Les pèlerins algériens sont appelés à se déplacer dans les régions où existent les cinq aéroports de partance, soit ceux d'Alger, d'Oran, de Constantine, de Annaba et de Ouargla.» Selon le ministre, «le choix des aéroports pour transporter les pèlerins vers les Lieux Saints de l'islam se fait en accord avec plusieurs parties. En fait, c'est l'expansion des aéroports de Djeddah et de Médine qui ont amené l'Arabie saoudite à prendre des mesures de réduction des aéroports de partance et de limiter le nombre des hadji transportés à 250 pour chaque vol». Pour ce qui est des agences chargées de l'organisation, celles-ci sont au nombre de 45. Les mêmes ayant assuré cette mission en 2013. En revanche, pour la Omra, certaines ont été écartées pour «fautes et dysfonctionnements». Par ailleurs, pour plus de précisions, Mohamed Salah Boultif, le P-dg d'Air Algérie, a indiqué récemment que la compagnie nationale aérienne a prévu 66 vols pour le transport de 16 000 pèlerins, les autres sont à la charge des compagnies saoudiennes. Les 66 vols sont répartis comme suit : 28 à partir de l'aéroport d'Alger, 9 à partir de celui de Constantine, 15 à partir d'Oran, 9 à partir de l'aéroport de Ouargla et 5 à partir d'Annaba. K. M.