La cause palestinienne et la souffrance du peuple irakien étaient au cœur des poèmes déclamés par des poètes arabes lors d'une soirée poétique à la quatrième journée d'«Oukadhiate El Djazaïr», dans sa deuxième édition consacrée à la poésie arabe. Une pléiade de poètes arabes, dont Noureddine Derouiche d'Algérie, Khaled Abou Khaled de Palestine, Hamoud El Beghili du Koweït, Nadjat Adouni de Tunisie et Abbes Djidjan d'Irak, se sont succédé à la salle El Mouggar (Alger) pour traduire d'un verbe poétique la souffrance du peuple palestinien soumis à des ratiques répressives et inhumaines par l'occupation israélienne. Ils ont appelé à travers leurs poèmes les pays arabes à resserrer leurs rangs pour défendre la cause palestinienne et les droits spoliés du peuple palestinien. La situation en Irak n'était pas en reste puisque plusieurs poèmes lui ont été dédiés en rappelant l'épopée de la civilisation dont Baghdad fut le théâtre sous le règne de Haroun Errachid qui l'érigea en foyer de la science et de la créativité. La poésie d'amour était aussi à l'honneur dans les nombreux poèmes qui louent les qualités et la beauté de la femme ainsi que les sacrifices consentis par cette dernière pour l'éducation de ses enfants. Le poète Ahmed Messaoudi d'Algérie a fait l'éloge de la lutte du peuple algérien et de sa résistance face au colonisateur pour recouvrer son indépendance. La deuxième édition d'«Oukadhiate El Djazair» sur la poésie arabe s'est ouverte, jeudi dernier, et se poursuivra jusqu'à mercredi prochain avec la participation de plusieurs poètes et hommes de lettres qui ont tenu à mettre en relief l'importance de ce type de rencontres qui offrent l'opportunité d'échanger les expériences. Dans ce contexte, le poète Rabah Dhrif, qui participe avec un poème intitulé A mon visage que reflète la glace, a souligné l'importance de cette rencontre qui a connu une participation massive de poètes arabes.