Merzak Meneceur En visite de travail à Paris, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a rencontré longuement, vendredi, le ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, pour examiner les voies et moyens afin de développer la coopération industrielle entre les deux pays. Dans un communiqué du ministère français, publié tard dans la soirée de la même journée, il est dit que «les deux ministres ont eu un échanges sur les réformes lancées dans leurs deux pays, ainsi que sur des cas concrets de partenariats d'entreprises franco-algériennes», en formulant le souhait de «faire progresser les projets d'investissement de leurs entreprises, notamment dans les secteurs du BTP, des transports, de l'énergie, de la santé et de l'agro-alimentaire». Le communiqué indique que «plusieurs chantiers ont également été lancés et devront faire l'objet d'un point d'étape lors de leur prochaine rencontre à Oran le 10 novembre prochain où ils co-présideront, avec leurs homologues des Affaires étrangères, le Comité mixte économique franco-algérien(Comefa) et où ils inaugureront ensemble la nouvelle usine Renault Algérie». Il rappelle que «le Comefa a vocation à préparer le Comité interministériel de haut niveau (Cihn) qui sera présidé par les Premiers ministres français et algérien le 4 décembre prochain à Paris». En conclusion, le texte donne trois indicateurs : «En 2013, les exportations françaises vers l'Algérie ont atteint 5,9 Mds euros, faisant ainsi de l'Algérie le premier client de la France au Maghreb et en Afrique. Les importations françaises en provenance d'Algérie ont atteint 4,2 Mds euros en 2013, constituées à 97% d'hydrocarbures. La France est, hors hydrocarbures, le 1er investisseur étranger en Algérie.» Hier samedi, M. Bouchouareb devait intervenir en fin de journée à un colloque organisé par l'association France-Algérie, sur le thème «France-Algérie : quel avenir industriel commun», pour présenter les conclusions des travaux de ce colloque de haut niveau introduit en début de matinée par le président de l'association, Jean-Pierre Chevènement, qui a développé sa vision sur «la relation franco-algérienne face aux enjeux de la mondialisation, et l'enjeu industriel». M. M.