Dans une déclaration à la presse à l'issue de la rencontre qui s'est tenue à huis clos au siège du parti El Moustaqbal, M. Laskri a affirmé que son parti avait informé le président du Front El Moustaqbal sur les différents aspects de l'initiative de la Conférence nationale du consensus à la faveur d'un débat «profond et libre». Les deux partis ont débattu également de dossiers relatifs à «la situation politique dans le pays notamment le volet sécuritaire et ses défis dans la région du Maghreb», a-t-il ajouté. Le FFS a «remis plusieurs propositions au Front El Moustaqbal et nous avons convenu de poursuivre les concertations», a poursuivi M. Laskri. Tout en mettant l'accent sur l'importance de telles rencontres pour débattre de dossiers politiques, M. Laskri a précisé qu'elle «constituaient également une manière de militer pour garantir la cohésion nationale, la sécurité et la stabilité du pays». M. Belaïd a salué, pour sa part, l'initiative du FFS estimant que les deux partis «s'entendent sur plusieurs points tout comme ils ont des divergences qui seront réglées grâce au dialogue». Il a souligné que son parti préconisait un dialogue «ouvert à toutes les propositions». Il a également insisté sur la nécessité d'ouvrir le dialogue avec tous les partis politiques nationaux en vue de «construire une société intégrée, créer un environnement politique sain, aplanir les difficultés, construire une économie forte et défendre les frontières du pays». «Notre formation politique n'a pas d'ennemi», a-t-il indiqué concluant que «la division, le sous-développement et les fléaux sociaux» étaient les seuls ennemis à combattre. La veille, une délégation du FFS a rencontré le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra pour débattre de la proposition de cette formation politique à propos de la tenue de la Conférence nationale du consensus. M. Menasra a exprimé son soutien à l'initiative du FFS l'appelant à faire preuve de «patience» afin que le parti puisse atteindre son objectif du fait de la difficulté de faire aboutir cette démarche émaillée par une «divergence d'opinions» des différentes parties au dialogue. S'agissant de la rencontre, M. Menasra l'a qualifiée de «franche et transparente» rappelant qu'elle a porté sur les préparatifs de la Conférence nationale du consensus. Il a tenu à souligner que ce qui le liait au FFS ou aux autres partis politiques était l'«amour de la patrie» et le souci de réaliser la volonté du peuple ajoutant que son parti «ne manque aucune occasion pour dialoguer avec les Algériens». La «multiplicité» des initiatives de la part des formations politiques est un signe de «bonne santé», a-t-il ajouté. R. N.