L'opérateur de téléphonie mobile Mobilis a organisé, mardi dernier, une agréable soirée à l'hôtel Hilton, à laquelle ont notamment assisté la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Zohra Derdouri, le ministre de la Communication, Hamid Grine ainsi que le directeur général de Mobilis, M. Saad Damma. Cette soirée était consacrée à la remise des prix aux lauréats de la deuxième édition du «Prix Mobilis de la presse algérienne». Placée sous le thème du «60e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale», le Prix de la presse nationale de l'opérateur Mobilis a récompensé six travaux portant sur le reportage, l'enquête journalistique, l'illustration de presse, le meilleur travail radiophonique, le meilleur produit télévisuel ainsi que le meilleur article de la presse écrite. Un septième prix, le «prix du mérite» a été décerné pour un travail considéré comme excellent, mais qui n'entrait dans aucune des six catégories suscitées. Avant d'annoncer les lauréats de ce concours, Mobilis qui se réjouit d'être l'un des premiers partenaires des professionnels des médias, n'a pas manqué de rendre hommage à trois anciens professionnels du monde de la communication. L'ancienne animatrice de la Chaîne I de la Radio nationale, Khadidja Brahimi, connue par le pseudonyme de «Mme Samia», animatrice de l'ex-émission quotidienne «El Beït Essaïd (le ménage heureux)» pendant plus d'un quart de siècle, a été la première à être honorée pour son dévouement et son abnégation dans le travail. Seront honorés par la ensuite, le journaliste émérite qui a marqué de son empreinte la presse écrite, Nourreddine Naït Mazi, l'ancien directeur du quotidien El Moudjahid, et le directeur du quotidien l'Expression, Ahmed Fattani. Après une très belle présentation du Ballet national lors de son dernier spectacle intitulé «Algérie ma liberté», une revisite inédite, par la danse, des grandes étapes de la Guerre de libération nationale, les lauréats du concours Mobilis ont été appelés à la tribune officielle pour recevoir leurs Prix. Ainsi le Prix du meilleur reportage est revenu à la journaliste Rouhia Toufari du journal El Djoumhouria pour son reportage intitulé «Le char de Strasbourg attend son musée», tandis que le prix de la meilleure enquête a été attribué à Hadji Ahmed de la revue Mémoria pour son article «Déclaré mort, il réapparaît à l'indépendance». Le prix de l'illustration de presse a été octroyé au photographe Fayçal Nechoud du quotidien El Bilad. Le titre du meilleur travail radiophonique est revenu à Mokrane Berachid de la Chaîne II, pour son reportage portant sur les événements du 17 octobre 1961 alors que le prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Tahar Helis de la Télévision algérienne pour un sujet portant sur «Le militant révolté : Souidani Boudjemaa». Le journaliste Redouane Hariati de la chaîne I de la Radio nationale a reçu le prix du mérite pour son émission «Débat de la mémoire». Le nom de la journaliste qui a gagné le prix du meilleur article de presse ne sera cependant pas divulgué en raison de l'absence de la lauréate à la cérémonie pour raison de travail. À rappeler enfin, que Mobilis a initié depuis la première année de célébration de la Journée nationale de la presse du 22 octobre, le Prix Mobilis pour la presse algérienne. H. Y.