La photo de famille Cette deuxième édition du prix Mobilis pour la presse algérienne, a été marquée par les hommages rendus à d'anciens ténors du paysage médiatique algérien. L'opérateur de téléphonie mobile Mobilis a décerné le Prix la presse algérienne mardi soir, récompensant ainsi cinq travaux portant sur le reportage, l'enquête journalistique, l'illustration de presse, le meilleur travail radiophonique ainsi que celui télévisuel. La cérémonie qui a réuni l'ensemble des représentants de la presse publique et privée a été marquée par la présence du premier responsable du secteur de l'information, le ministre de la Communication, Hamid Grine et la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, Zohra Derdouri, responsable du secteur des télécoms. C'est avec une somptueuse «malhama» révolutionnaire du Ballet national intitulé «Algérie ma liberté» que la cérémonie a débuté. Dans le discours d'ouverture, le P-DG de l'opérateur historique, Saâd Dama, a tenu à saluer à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution les efforts de la presse nationale pour promouvoir les télécoms en Algérie et développer le secteur dans les médias. Il saisit l'occasion pour remercier son équipementier Ericsson pour l'excellent rapport sur la 3G, donnant Mobilis comme un opérateur à la hauteur de la technologie de 3e génération. Après l'étude des 69 travaux déposés le jury présidé par le professionnel Abdeslam Benzaoui a procédé aux délibérations. Ainsi pour sa deuxième édition, le Prix du meilleur reportage est revenu à la journaliste Rouhia Toufari du journal El Djoumhouria pour son reportage intitulé «Le char de Strasbourg attend son musée», tandis que le Prix de la meilleure enquête a été attribué à Hadji Ahmed de la revue Mémoria pour son article «Déclaré mort, il réapparaît à l'indépendance», en revanche le prix de l'illustration de presse a été octroyé au photographe Fayçal Nechoud du quotidien El Bilad. Le titre du meilleur travail radiophonique est revenu, quant à lui, à Mokrane Berachid de la Chaîne II, de la Radio nationale pour son reportage portant sur les événements du 17 Octobre 1961 alors que le Prix du meilleur travail télévisuel a été attribué à Tahar Helis de la Télévision algérienne pour un sujet portant sur «le militant révolté: Souidani Boudjemaâ». Par ailleurs, le journaliste Redouane Hariati de la Chaîne I de la Radio nationale a reçu le Prix du mérite pour son émission «Débat de la mémoire». Cette deuxième édition du prix Mobilis pour la presse algérienne a été marquée par les hommages rendus à d'anciens ténors du paysage médiatique algérien, à l'image de Noureddine Naït Mazi, ancien directeur du journal El Moudjahid, qui a tenu à rendre hommage à travers ce prix à son ancienne équipe. C'est d'ailleurs l'un de ses anciens journalistes, Ahmed Fattani, fondateur de Liberté et actuellement directeur du quotidien L'Expression à qui l'opérateur Mobilis a tenu à rendre hommage. M.Fattani très touché par cette marque d'attention, a déclaré à cette occasion qu'il était honoré par ce prix qui intervient à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution. Il a saisi cette occasion pour rendre hommage à l'opérateur Mobilis: «Depuis l'arrivée il y a 3 ans de Saad Dama à la tête de Mobilis on a senti une certaine amélioration et un esprit créatif de la part de l'opérateur historique.» L'opérateur national a tenu à cette occasion à rendre hommage aux ténors de la presse nationale, de saluer le parcours de l'ancienne animatrice de la Chaîne I de la Radio nationale, Khadidja Brahimi, qui a débuté sa carrière en 1951 et qui animait une émission après l'indépendance qui s'intitulait Beit Saïd. La cérémonie du prix Mobilis pour la presse nationale s'est achevée par une soirée conviviale animée par la troupe de musique andalouseEl Gharnatia, donnant ainsi rendez-vous à la troisième édition pour 2015.