Comme d'autres évoquent le syndrome de Stockholm, ils s'en trouvent qui parlent également de syndrome de l'intestin irritable. Une appellation inquiétante pour une maladie qui est autrement qualifiée par les professionnels, autrement dit troubles fonctionnels intestinaux ou tout bonnement colopathie fonctionnelle. Ce qui semble plus sortable pour un inconvénient physique ou anatomique bien entendu désagréable à avoir. Que sait-on du syndrome de l'intestin irritable en Algérie ? On sait que selon une enquête réalisée en 2003 (admirez la vigilance des pouvoirs publics concernés et l'actualisation des travaux des secteurs qui en relèvent) par l'Institut national de santé publique, lequel relève évidemment du ministère du même nom, que seulement 0,3% des personnes admises à hauteur des services d'urgences chirurgicales le sont pour une colopathie fonctionnelle. Alors que pour le même motif il s'agit d'enfants à hauteur de 4,3%. Quoiqu'il en soit, le syndrome de l'intestin irritable comme son nom semble l'indiquer fait partie des maladies chroniques compte tenu de la récidive des douleurs dont les symptômes sont la flatulence, les crampes intestinales, les ballonnements. La manifestation de la pathologie peut se traduire autant par une diarrhée que par une constipation, mais également un passage rapide de l'un à l'autre. Toutefois, ces symptômes n'en sont pas les meilleurs indicateurs sachant la variabilité qui existe dans ce cas de figure entre la femme et l'homme et leur âge. Ce qui fait que les ballonnements ou les crampes intestinales constituent les plus adaptés des éléments d'information. Selon les professionnels, la sédentarisation, le mode de vie moderne contribueraient un tant soit plus à la prévalence de la colopathie fonctionnelle. Laquelle pourrait être précoce dès le jeune âge. Le stress chez l'enfant en serait l'une des éventuelles conséquences. Plus grave encore, on ne connaît au syndrome de l'intestin irritable aucun traitement curatif, mais juste des moyens de prévenir la survenance des crises. Cela n'empêche pas les scientifiques à travers le monde de toujours chercher à en comprendre les origines historiques, les mécanismes et éventuellement les médications. A. L.