Merzak Meneceur Il a décollé de Barcelone, hier matin à 10h01, à destination de Düsseldorf où il n'arrivera jamais. Un avion Airbus 320 allemand de la compagnie Germanwings, filiale low-cost de la Lufthansa, s'est écrasé vers onze heures en France dans la région montagneuse des Alpes-de-Haute-Provence avec à son bord 144 passagers et 6 membres d'équipages. Il n'y aurait à priori aucun survivant vu la violence du choc. Parmi les victimes de cette liaison régulière figurent, selon les premières informations, 67 Allemandes 45 Espagnols et certainement des Turcs. Avant de s'écraser dans une zone montagneuse enneigée très difficile d'accès, l'avion qui devait se trouver en altitude de croisière, presque à 11 000 mètres (38 000 pieds), n'a pas lancé un seul appel de détresse avant de disparaître des radars. L'Airbus a chuté en 8 minutes pour se crasher à 1 828 mètres (6 000 pieds) sur une montagne alpine de 2 800 mètres. Une descente vertigineuse qui laisse perplexe pour un avion, certes âgé, 25 ans, mais qui a subi un contrôle de routine le 23 mars, soit lundi. Il faudrait retrouver les boîtes noires pour connaître les causes de l'accident en Europe d'un premier avion low cost. La zone de l'accident est difficile, voire impossible d'accès à pieds pour les sauveteurs. Seuls des hélicoptères ont survolé quelques heures plus tard celle-ci. 200 gendarmes, qui devraient être renforcés par 200 autres, et 9 hélicoptères ont été mobilisés pour les recherches qui s'avèrent difficiles et compliquées vu que c'est de la haute montagne au relief escarpé. Le ministre français, Bernard Cazeneuve, a survolé les lieux du drame pour observer que des milliers de débris de l'avion sont éparpillés sur 3 hectares. Les recherches sont dirigées à partir d'une cellule de crise mise en place au ministère français de l'Intérieur à Paris. Le roi d'Espagne, Philipe VI, présent à Paris pour une visite d'Etat de 3 jours a annulé l'évènement en accord avec le président Hollande. M. M.