Samir Ould Ali Ce sont finalement L'orchestre des aveugles, long métrage, du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir, Roméo épousa Juliette, de la tunisienne Hind Boudjemaa, et Je suis avec la mariée, du palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar, qui ont décroché les trois Wihr d'Or du long métrage, court métrage et du film documentaire. Le cinéma algérien, lui, s'est distingué grâce au prix spécial jury obtenu par Je suis mort de Yacine Belhadj, dans la catégorie long métrage, Passage à niveau du jeune réalisateur Anis Djaad, dans la catégorie court métrage. La cérémonie de remise des prix, qui a eu lieu dans la soirée d'avant-hier vendredi au Centre des Conventions d'Oran, a également été marquée par l'attribution du prix du meilleur rôle féminin à l'actrice syrienne, Sabah El Djazairi, pour son interprétation dans le long métrage La mère, et celui du meilleur acteur à la star égyptienne, absente du festival, Nour Cherif pour A l'heure du Caire, long métrage dont le scénariste, Amine Ramses, a décroché le prix du meilleur scénario. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a lui reçu le Bouclier d'or des mains du commissaire du Festival d'Alexandrie, Egypte. Pour rappel, la huitième édition du festival international d'Oran du film arabe a vu la participation de 17 pays arabes, qui ont concouru avec 38 films dont huit sont de nationalité algérienne. Une quinzaine de films algériens ont été projetés en hors compétition dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération nationale. Plusieurs hommages ont, par ailleurs, été rendus à des figures du cinéma algérien et arable, disparues récemment : Benamar Bakhti, décédé à l'âge de 74 ans, la veille de l'inauguration du festival, Sid Ali Kouiret, Fatiha Berbère, Amar Laskri, la romancière Assia Djebbar et l'égyptienne Faten Hamama avaient été honorés à titre posthume à l'ouverture du festival. S. O. A.