Le premier prix pour la catégorie télévisuelle a été décerné au journaliste de l'Entreprise publique de télévision (l'Eptv), Nessredine Bouchaïb pour son reportage intitulé L'hémorragie. Le lauréat a exprimé lors de la cérémonie sa grande joie de recevoir une telle distinction. «C'est un important acquis pour toute la corporation qui contribuera à développer son professionnalisme», a-t-il noté, tout en remerciant le chef de l'Etat d'avoir institué une récompense de cette «dimension» qu'il espère voir évoluer en «tradition». Il a également exprimé sa «gratitude» au président Bouteflika pour avoir institué la Journée nationale de la presse, coïncidant avec le 22 octobre. Le second prix a été attribué au journaliste Nabil Othmaniya de la même entreprise qui n'a pas manqué, lui aussi, d'exprimer sa joie tout en indiquant que ce prix représente pour lui plus qu'un honneur, mais aussi une responsabilité. En ce qui concerne la catégorie radiophonique, le premier prix a été décerné au journaliste de la station de Ghardaïa Sid Ahmed Guerni, qui a tenu à dédier celui-ci à toute la population de cette wilaya qui a connu des événements douloureux et qui a renoué aujourd'hui avec le développement. Après avoir reçu sa distinction, la journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale, Souhila El-Hachemi, qui a été primée pour son émission l'Invité de la rédaction, a remercié le président de la République pour avoir institué cette récompense qui est «une reconnaissance pour tous les professionnels de ce métier qui veillent à fournir une information crédible et de qualité». La journaliste ajoutera que la qualité de l'émission primée est assurée par «la qualité des invités qui la font» et auxquels elle dédiera son prix. La lauréate n'a pas omis de «remercier» tous ceux qui l'ont encouragée à «atteindre ce niveau» dans son entourage professionnel et de soutenir que d'autres collègues de sa rédaction méritent d'être également récompensés. Titulaire du troisième prix dans la catégorie presse écrite, Zohir Mebarki du quotidien l'Expression, a tout autant remercié l'initiateur de cette récompense honorifique, tout en soutenant l'existence de la liberté d'expression en Algérie. «L'éditorial qui m'a valu le prix et qui traite du crédit à la consommation était assez critique et mettait à mal le gouvernement, mais cela n'a pas empêché que je sois récompensé», a-t-il argumenté. Le second prix de la même catégorie a été décerné a la journaliste Djamila Bouhasoune du quotidien El Djoumhoriya, qui a exprimé également sa gratitude au prédisent de la République pour avoir initié cette démarche. En marge de la cérémonie, le président du jury, Lamine Bechichi, a précisé qu'aucune candidature n'est parvenue dans la catégorie de la presse électronique, contre une seule pour celle de la caricature et deux pour la photographie, mais aucune de ces candidatures n'a été retenue en raison de la «faiblesse» de leur niveau. «Nous ne pouvons pas nous permettre de donner un prix s'il ne satisfait pas les critères de qualité requis», arguera-t-il, saluant «cette très bonne et motivante» initiative pour une corporation appelée à «se surpasser» à l'avenir. Lors de son allocution d'ouverture, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a indiqué que le Prix du président de la République du journaliste professionnel est un prix pour le professionnalisme et l'éthique. Il s'inscrit dans le cadre du projet du président de la République visant la professionnalisation de la presse. Le président Bouteflika avait annoncé, le 3 mai 2015, à l'occasion de la Journée internationale de la presse, l'institution de ce prix «en reconnaissance de la nation pour les efforts soutenus et dévoués des journalistes professionnels». F. O.