Damas a annoncé qu'il acceptait la trêve, mais qu'il continuerait à combattre les groupes terroristes, dont les organisations Daech et le Front Al-Nosra. Les termes de la résolution 2 254 de l'ONU prévoient des élections parlementaires et présidentielle «dans les dix-huit mois» après la mise sur pied d'une gouvernance de transition Washington et Moscou ont annoncé, l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu en Syrie à partir du 27 février à minuit, heure de Damas. Cette interruption des hostilités est toutefois soumise à la validation de Damas et de «l'opposition». Elle ne concernera pas les organisations terroristes Daech et Front Al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie. «La cessation des hostilités s'appliquera aux parties prenantes au conflit syrien qui ont indiqué qu'elles respecteront et appliqueront les termes» de l'accord, précise le communiqué commun. Ces parties ont jusqu'au 26 février pour faire part, aux Etats-Unis ou à la Russie, de leur adhésion à l'accord. Damas a annoncé qu'il acceptait la trêve, mais qu'il continuerait à combattre les groupes terroristes, dont les organisations Daech et le Front Al-Nosra. Les termes de la résolution 2 254 de l'ONU prévoient des élections parlementaires et présidentielle «dans les dix-huit mois» après la mise sur pied d'une gouvernance de transition. De son côté, le Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble des groupes dit de l'opposition, a d'ores et déjà annoncé qu'il accepterait le cessez-le feu «sous conditions». L'armée syrienne encercle notamment Alep, la deuxième ville du pays, après une offensive menée depuis le début du mois avec l'appui aérien de la Russie. La Russie et les Etats-Unis coprésident le Groupe international de soutien à la Syrie (Issg), une coalition de 17 pays membres qui tentent de mettre un terme à la tragédie. Les deux puissances s'engagent à échanger des informations pour que l'accord soit bien appliqué par toutes les parties prenantes. Les opérations militaires de la coalition menée par les Etats-Unis, celles des forces armées syriennes et celles de la Russie, «se poursuivront contre Daech, le Front Al-Nosra ainsi que d'autres organisations terroristes désignées par le Conseil de sécurité des Nations unies», précise le communiqué. Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pour évoquer l'accord insistant sur la nécessité du respect de l'accord par toutes les parties pour «soulager les souffrances du peuple syrien» et «se concentrer» sur le combat contre le groupe Daech. Vladimir Poutine a, de son côté, déclaré, lors d'une allocution télévisée, que la Russie «fera le nécessaire» pour que Damas respecte l'accord. Il a dit également espérer que les Etats-Unis «feront la même chose» avec les groupes rebelles syriens. Cette proposition d'arrêt des combats intervient près de trois semaines après l'échec de négociations de paix inter-syriennes à Genève et alors qu'une trêve censée entrer en vigueur vendredi dernier, conformément à un accord parrainé par Moscou et Washington, a été complètement ignorée. R. I.