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L'ambassade de Belgique à Alger appelle les investisseurs belges à se tourner vers l'Algérie Soulignant la stabilité politique de l'Algérie et ses projets
Les responsables de la section économique de l'ambassade de Belgique en Algérie n'ont pas tari d'éloges sur les opportunités que peut offrir le marché algérien aux investisseurs belges. Un tableau flatteur a été dressé par ces mêmes responsables qui soulignent que le marché algérien, marqué par une stabilité politique, mais surtout par le vaste programme d'investissements (chantiers et projets dans divers secteurs), ne peut pas laisser indifférents les investisseurs. Ce constat a été établi jeudi dernier devant une centaine hommes d'affaires belges qui participaient à un séminaire algéro-belge consacré à l'approche du marché algérien et plus spécifiquement par la participation aux appels d'offres internationaux. Intervenant à l'ouverture de ce séminaire d'information organisé par Bruxelles Export, en collaboration avec l'Agence wallone à l'exportation (AWEX), Mme Kathlijn Fruithof, attachée économique auprès de l'ambassade de Belgique à Alger, a mis en exergue les perspectives du marché algérien, qui offre «de larges opportunités pour les entreprises belges», dira-t-elle. «L'environnement économique en Algérie est caractérisé par une stabilité économique due notamment à une situation de paix après une décennie noire et à un vaste programme d'investissements publics», précisera Fruithof. «Les recettes pétrolières permettent à l'Algérie de faire face à ses besoins d'importation et d'investir pour moderniser le pays, de développer de grandes infrastructures (routes, autoroutes, ports, travaux hydrauliques), d'améliorer les conditions de vie de la population [construction d'un million de logements] et de moderniser le service public (éducation, formation professionnelle, santé», ajoute-t-elle. Au moment où la Belgique, comme le reste des économies occidentales, est frappée de plein fouet par la crise financière mondiale, les possibilités d'investissements en Algérie demeurent, de l'avis de cette responsable, intactes. Un appel a été adressé à cet effet aux investisseurs belges pour s'implanter davantage dans un marché offrant beaucoup d'opportunités. «Il faut regarder vers l'Algérie où il y a énormément de choses et de projets à faire», a-t-elle soutenu. «Le message principal qu'on a voulu transmettre, c'est qu'il y a énormément à faire, et il y a beaucoup d'entreprises qui pourraient avoir des marchés intéressants en Algérie, mais pour ce faire, une attention complète est nécessaire. C'est un processus très intense pour développer ce marché, mais en contrepartie on peut attendre de gros projets», a indiqué Mme Fruithof à l'APS. Et de sérier «les secteurs porteurs», tels que l'énergie, la pétrochimie, l'agriculture et l'agroalimentaire, les transports, le BTP, le tourisme, les services financiers, la formation, l'ingénierie, et l'eau. Sur sa lancée, elle appelle les entreprises belges d'ingénierie et de conseil, d'industrie (grands groupes et PME) ainsi que celles spécialisées dans l'exploitation d'infrastructures, de participer aux appels d'offres internationaux en sous-traitance ou en partenariat avec des entreprises algériennes via le code algérien des marchés publics ou le code du BAOSEM (Bulletin des appels d'offres du secteur de l'énergie et des mines). S. B.