Les entreprises belges ont été fortement présentes au séminaire, dont l'objectif est de vulgariser les programmes de grands projets d'infrastructures et de construction en Algérie, organisé lundi à Bruxelles. Les organisateurs parlent de plus d'une centaine d'entreprises belges intéressées par l'investissement dans ce domaine en Algérie. D'après Mme Kathlijn Fruithof, attachée économique et commerciale à l'ambassade de Belgique à Alger, «les entreprises belges ont montré, encore une fois, beaucoup d'intérêt». «Algérie: grands projets d'infrastructures», est l'intitulé de ce séminaire que Mme Fruithof qualifie d'important pour les deux pays. A l'inauguration du séminaire, elle a présenté un tableau exhaustif et positif sur l'environnement d'affaires en Algérie et communiqué aux participants les principales données et tendances de l'économie algérienne. Toutes les discussions organisées en marge de ce séminaire ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Plan quinquennal 2010-2014, d'un montant global de 150 milliards de dollars, et sur les opportunités qu'il offre aux entreprises, notamment dans les domaines de l'ingénierie et du conseil, bureaux d'études et d'architecture, des équipements industriels, de l'exploitation d'infrastructures, et de la réalisation d'équipements. Elle a invité, à cet égard, les entreprises belges à tirer profit des partenariats avec les entreprises algériennes comme leaders de groupements d'entreprises ou en sous-traitance, tout en leur rappelant que l'Algérie est «un pays en évolution vers une économie de marché», avec «beaucoup d'appels d'offres». De son côté, un responsable au ministère des Finances, Ahmed Oulahcene, a assuré aux entreprises belges qu' «en Algérie, le code des marchés publics est élaboré conformément aux exigences de la bonne gouvernance», à savoir «non discrimination, concurrence et transparence». Il a affirmé également que le programme d'investissement public 2005-2009 a «favorisé la participation des groupements de partenaires étrangers dans la réalisation des ouvrages, de suivi des travaux et d'activités de bureaux d'études».