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«Tout recrutement exige un concours conformément aux lois en vigueur» Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi :
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a apporté, hier, son soutien à sa collègue, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. Le ministre a affirmé, en marge des travaux d'un colloque national des directeurs des agences locales de la Caisse nationale des retraites (CNR), que «tout recrutement exige un concours conformément aux lois en vigueur». M. Ghazi, qui s'exprimait sur le dossier des enseignants contractuels, a précisé que «la participation au concours pour bénéficier des mesures d'intégration dans le monde du travail concerne toutes les catégories, à l'instar de tous les secteurs, et ce, dans le cadre de la justice sociale et conformément aux lois de la République». Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a apporté, hier, son soutien à sa collègue, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. Le ministre a affirmé, en marge des travaux d'un colloque national des directeurs des agences locales de la Caisse nationale des retraites (CNR), que «tout recrutement exige un concours conformément aux lois en vigueur». M. Ghazi, qui s'exprimait sur le dossier des enseignants contractuels, a précisé que «la participation au concours pour bénéficier des mesures d'intégration dans le monde du travail concerne toutes les catégories, à l'instar de tous les secteurs, et ce, dans le cadre de la justice sociale et conformément aux lois de la République». La déclaration du ministre fait suite au bras de fer qui dure depuis plusieurs jours entre les enseignants contractuels et le ministère de l'Education. Les enseignants contractuels, qui ont mené une marche de protestation et entamé une grève de la faim, exigent une intégration directe dans la Fonction publique sans aucune condition et sans passer par le concours de recrutement des enseignants prévu fin avril. Malgré les explications argumentées de Mme Benghebrit et ses appels à la raison, les grévistes campent sur leurs positions. A ce propos, M. El Ghazi dira que la ministre de l'Education nationale a évoqué cette question avec «sagesse» et qu'elle traitait le dossier par le «dialogue», en coordination avec les parties concernées et les syndicats du secteur. Le ministre a souligné que le secteur du travail accompagnait la ministre de l'Education dans sa démarche qu'il a qualifiée d'«ordinaire». Rappelons que le ministère de l'Education avait décidé, après des négociations avec la Fonction publique, la valorisation de l'expérience professionnelle des enseignants contractuels, ce qui «servira de bonification». Pourtant, les enseignants ne lâchent pas prise et veulent aller au bout de leurs revendications affirmant que les rencontres avec la ministre de l'Education «n'ont pas été fructueuses». Mme Benghebrit a, encore hier, réaffirmé lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats des négociations avec les enseignants contractuels, que la «revendication d'intégration directe sans condition est impossible» et a appelé les enseignants protestataires à participer au concours de recrutement prévu le 30 avril, d'autant plus que leur expérience professionnelle sera valorisée. La ministre a appelé également les enseignants contractuels, qui poursuivaient leur mouvement de protestation à Boudouaou (Boumerdès), à faire montre de «sagesse» et à rejoindre leurs postes. Cependant, les enseignants contractuels ont affirmé, dimanche, dernier, la poursuite, pour la 15e journée d'affilée, de leur mouvement de protestation pacifique, accompagné d'une grève de la faim, jusqu'à leur «intégration directe». Rappelons que des enseignants contractuels ont entamé, depuis plus d'une semaine, une marche de protestation de Béjaïa à Alger, dans le but de faire entendre leurs revendications. Rezaoui Mohamed, membre de la commission nationale des enseignants contractuels, a affirmé dans une récente déclaration à la presse que «les enseignants contractuels n'ont aucun rapport avec le concours de recrutement programmé, prochainement, par le ministère de tutelle». M. Rezaoui ajoutera qu'ils (enseignants) sont «disposés à discuter, avec la tutelle, des conditions et modalités de mise en œuvre de leur revendication d'intégration directe dans le poste». En plus de leur intégration directe, les enseignants contractuels revendiquent également le versement des arriérés de salaires qui remontent à 2014, le versement mensuel du salaire dans les délais, et le rétablissement des différentes primes dans les salaires notamment la prime pédagogique, de l'encadrement et de rendement. Le ministère de l'Education a annoncé l'installation d'une commission mixte pour la régularisation des salaires et de certaines primes des enseignants contractuels. A. K.