Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé hier que tout recrutement dans les différents secteurs de la Fonction publique exigeait un concours conformément aux lois en vigueur. Dans une déclaration à la presse en marge des travaux d'un colloque national des directeurs des agences locales de la Caisse nationale des retraites (CNR), le ministre, qui s'exprimait sur le dossier des enseignants contractuels, a précisé que la participation au concours pour bénéficier des mesures d'intégration dans le monde du travail «concerne toutes les catégories, à l'instar de tous les secteurs, et ce, dans le cadre de la justice sociale et conformément aux lois de la République». M. El Ghazi a rappelé dans ce sens que la ministre de l'Education nationale avait évoqué cette question avec «sagesse» et qu'elle traitait le dossier par le «dialogue» en coordination avec les parties concernées et les syndicats du secteur. M. El Ghazi a souligné que le secteur du travail accompagnait la ministre de l'Education dans sa démarche qu'il a qualifiée d'«ordinaire». Les enseignants contractuels disposent encore d'une journée pour effectuer leurs inscriptions pour le concours de recrutement de 28 000 enseignants. L'Office national des examens et concours (Onec) a recensé jusqu'à hier plus 860 000 inscrits. Le concours se déroulera le 30 avril. Le ministère de l'Education nationale a décidé, après plusieurs rounds de négociations avec les contractuels, de valoriser l'expérience professionnelle en bonifiant les années de travail. Comme mesure d'apaisement, les enseignants contractuels qui ne seraient pas reçus au concours seront prioritaires pour le renouvellement des contrats.