Quelque 27 bâtisseurs de l'économie africaine dont 15 femmes ont été distingués dans la nuit de vendredi à samedi, à Abidjan au cours de la 7ème édition des «Bâtisseurs de l'économie africaine» (Africa Economy Builders Awards) organisée dans la capitale économique ivoirienne sous le thème, «Investir dans la formation des élites économiques africaines», a constaté APA sur place. L'évènement «les Bâtisseurs de l'économie africaine» dont l'édition 2016 parrainée par le ministre ivoirien de l'économie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, marque les 10 ans, est une célébration des élites entrepreneuriales et managériales africaines, des entreprises, des institutions économiques performantes, des investisseurs internationaux, des talents de la diaspora africaine et des multinationales qui s'illustrent par leurs investissements pour le progrès de l'Afrique. Ce sont au total 27 personnalités d'Afrique qui ont été distinguées au cours de cet événement organisé par l'Ivoirien Michel Russel Lohoré. Issues notamment de l'Afrique du Sud, de la Côte d'Ivoire, du CongoBrazzaville, du Maroc, de l'Ouganda, du Sénégal et du Rwanda, ces personnalités distinguées au cours d'une soirée féérique, ont fait «leurs preuves» en contribuant par leurs réalisations et performances au développement de l'Afrique. Selon Valentin Mbougueng du Comité de jury, le processus de sélection des lauréats, «très rigoureux» est l'œuvre du Comité du prix, soutenu par d'anciens prestigieux lauréats et de personnalités de premier rang qui s'attèle chaque année, à rechercher des modèles de réussite en mettant à contribution des sources nationales et internationales parmi les plus «crédibles». Revenant sur le thème de cette édition «Investir dans la formation des élites économiques africaines», le promoteur de l'événement, Michel Russel Lohoré a relevé que l'important «challenge que l'Afrique doit impérativement relever, est celui de la qualité de son capital humain». «Les ressources humaines sont au cœur de tout changement et de tout processus de transformation économique», a-t-il expliqué estimant que pour réussir cette transformation structurelle dont elle a besoin afin de franchir de nouveaux paliers de développement, l'Afrique doit intervenir davantage et mieux dans le financement de ses élites et cadres dirigeants.